Afrik’a Toulouse 2011: place au Cap-Vert

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Soirée d’ouverture du Festival Afrik’à Toulouse 2011. Photo/CAAT. Jean Paul Cros

Depuis lundi et jusqu’au vendredi 8 Juillet a lieu la troisième édition du festival Afrik’a Toulouse. L’occasion pour les toulousains de découvrir la cultureCap-Verdiennemise à l’honneur cette année.

 

Après le Mali en 2010, c’est la république du Cap-Vert qui investit Toulouse. Durant toute la première semaine de Juillet, le public peut assister à de nombreuses expressions de la culture Cap-Verdienne. Musique, mais aussi photographie, cinéma et littérature enfantine occupent une grande place au sein dufestival.

Outre ces différents thèmes, une conférence sur la place de la musique dans la cultureCap-Verdienne a lieu en fin de semaine. Rendez-vous donc le jeudi 7 Juillet à la salle du Sénéchal pour entendre le musicologue Emilio Varela Da Veiga. Les festivités se clôturent vendredi à la discothèque « le Modjo », avec une soirée dansante afro-Antillaise menée par la chanteuse d’origine Cap-VerdienneMarysa.

 

« Mieux connaître permet de mieux accepter l’autre! »

La diversité et l’intégration sont des points cruciaux pour l’association AfroEvents, organisatrice du festival. L’objectif de l’association est de présenter l’Afrique telle qu’elle est, une mosaïque de 52 pays et non un immense continent aux cultures uniformes. « Mieux connaître permet de mieux accepter l’autre » tient à souligner Pascal Kouakou, le président d’AfroEvents. Pour mener à bien cette mission, il peut compter sur le soutien de Jean-Paul Makengo, conseiller régional et maire-adjoint chargé de la diversité, présent depuis le début de l’aventure. « Le festival doit délivrer un message de tolérance, rappeler que l’être humain doit être au centre de tout » a ajouté Pascal Kouakou.

Il a aussi réagit à l’expulsion des 39 Roms du foyer municipal de Lardenne, le lundi 4 Juillet, en y exprimant son opposition: « c’est humainement choquant, tout homme doit avoir le droit à un toit! ». Preuve, s’il en est, qu’un festival favorisant la mixité et la diversité a toujours sa place dans la ville rose.

Romain Lorenzo