En 2012, le Printemps de septembre sera « accessible à tous »

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L’édition 2012 du Printemps de Septembre aura cette année pour thème, l’Histoire. Placée sous la direction artistique de Paul Ardenne, cette édition nommée « L’Histoire est à moi ! » rassemblera une quarantaine d’artistes qui répondent tous à ce thème de par leurs œuvres. Organisée cette année du 28 septembre au 21 octobre, ce Printemps de Septembre promet d’être riche d’un point de vue historique.

 

Cette édition marquera un tournant dans l’histoire de ce festival car c’est la dernière année qu’il se déroulera en automne. Dès l’année prochaine, la saison qui lui a valu cette dénomination à l’origine reprendra le dessus. Selon Pierre Cohen, maire de Toulouse, cette année qui marquera les vingt-trois ans de ce festival se voudra être plus « populaire ». La démocratisation de cet évènement est en effet un des principaux enjeux de cette dernière édition automnale. Comme l’a énoncé le député « la difficulté est de faire connaître l’Art Moderne à des publics qui n’y sont pas forcément sensibilisés ». Pour parvenir à cet objectif, Le Printemps de septembre 2012 se déploiera dans les lieux patrimoniaux habituels mais y associera cette année aussi des lieux plus éloignés de l’axe Garonne dans un souci de diversification de propositions. Comme le résumait Pierre Cohen, « cet évènement rentre dans une politique culturelle qui est l’accessible à tous ». Marie-Thérèse Perrin, présidente de l’évènement souhaite, elle, « intégrer Le Printemps en Septembre, au parcours culturel de Toulouse » car la fréquentation de cet évènement est aujourd’hui stable avec près de 146 000 visites depuis deux ans.

 

Quand l’Histoire devient notre …

Historien mais aussi critique d’art, Paul Ardenne a été nommé directeur artistique de cette vingt-troisième édition afin de réaliser « l’Histoire est à moi ! ». En posant cette thématique, Paul Ardenne espère créer des interactions entre artistes et visiteurs au travers des œuvres exposées. Comme il le dit, «  l’Histoire ne m’appartient pas mais je la suis dans son évolution. Elle est en devenir permanent ». Cette édition poussera donc à la réflexion sur la façon dont nous mettons aujourd’hui l’Histoire en scène, ainsi que sur la façon dont nous pouvons la percevoir.

 

Anaïs Alric