corchestrecapitole/dr
Speranza Scappucci, dont personne n’a oublié l’électrique Cosi fan tutte la saison
dernière au Théâtre du Capitole, revient à la tête de l’ONCT dans son répertoire
d’élection.
Ode au fantastique et aux premières amours, le rare opéra de jeunesse
de Puccini, Le Villi, demeure, aujourd’hui encore, une œuvre à redécouvrir. Émotion
et lyrisme seront au rendez-vous.
Kazuki Yamada a noué avec l’Orchestre du Capitole un compagnonnage artistique fidèle. C’est à une plongée dans la Vienne « début de siècle » qu’il nous invite cette fois. Du bouleversant Concerto « À la mémoire d’un ange », confié au violoniste Josef Špaček, à l’éloquence véhémente de Pelléas et Mélisande, le chef nous rappellera combien les pionniers de la Seconde École de Vienne furent aussi des orfèvres du lyrisme.
Les vastes accords et les longues phrases du Concerto n°2 de Rachmaninov résonneront ensuite sous les doigts de Haochen Zhang, vainqueur du Concours Van Cliburn en 2009. Le
pianiste chinois nous fera redécouvrir toute la fièvre et la virtuosité qui caractérisent
Rachmaninov, sous la baguette de Tugan Sokhiev.
Le jeune chef français Bastien Stil, passionné par les musiques actuelles comme par le grand répertoire, nous plongera quant à lui dans les grands classiques du cinéma : des thèmes de James Bond au Masque de Zorro, un rendez-vous joyeux et tourbillonnant.
Après les paradis imaginaires de Mahler et de Ravel en novembre, le jeune chef allemand
Thomas Guggeis nous invitera à un périple en direction du Sud, dans les dédales
de Grenade, au rythme chaloupé d’une habanera.
Ce concert sera également l’occasion de découvrir la création mondiale de Khatoun Wahidoun, Concerto pour piano et orchestre de Benjamin Attahir par son compatriote toulousain, le pianiste Bertrand Chamayou.
Renseignements et réservations : www.onct.toulouse.fr
La rédaction
