Toulouse. « Épidémie de sorcellerie. L’histoire d’une répression. » sur la chaîne YouTube du Muséum

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Toulouse. Exposition Magies - Sorcelleries au Muséum cdr
Toulouse. Exposition Magies – Sorcelleries au Muséum
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Dans le cadre des rendez-vous « Magie, es-tu là ? Culture occulte et sorcellerie technologique », l’ancien directeur des Archives municipales de Toulouse et actuel conservateur général du patrimoine François Bordes évoquera la répression de la sorcellerie en Europe. Une conférence à suivre en direct sur la chaîne YouTube du Muséum de Toulouse.

En Europe, de 1480 à 1620, des milliers de sorciers et de sorcières brûlent sur les bûchers au nom de la lutte contre l’hérésie. Si la diabolisation s’éteint avec le siècle des Lumières, l’idée d’une sorcellerie supposée perdure quant à elle jusqu’au milieu du XIXe siècle.

En écho à l’exposition Magies – Sorcelleries, les conférences des Jeudis du Muséum invitent le public aux frontières du réel, pour des rencontres sans trucage avec des experts et chercheurs. Contrairement aux idées reçues, le 21e siècle n’a pas chassé la magie.

Divertissement, contact avec l’invisible, illusion technologique et manipulation de l’esprit occupent le terrain de nos modes de vie. Du soin au militantisme, que sont les magies et les sorcelleries d’aujourd’hui, et qui sont ses praticiens ? La frontière entre le rationnel et l’irrationnel semble mince et poreuse.

Jeudi 21 janvier – 18h30 – En direct sur la chaîne YouTube du Muséum de Toulouse.

Les prochains Jeudis du Muséum :

Jeudi 4 février : « Magique technologie et manipulation contemporaine », par Manuela de Barros, philosophe, théoricienne des arts. Ses travaux portent sur les modifications biologiques, anthropologiques et environnementales liées aux techno-sciences. Auteure de Magie et technologie.

Jeudi 18 février : « Sorcellerie et complotisme : la vérité est ailleurs », par Jean Pierre Dozon, anthropologue, auteur de La vérité est ailleurs, complot et sorcellerie, directeur de recherche émérite à l’Institut de recherche pour le développement, membre de l’Institut des mondes africains et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales.

 

La rédaction