Eliza Brown prend les artistes par la main, pour une ballade féerique. Photo / CTDRRéunir chant, musique, danse et vidéo dans un spectacle complet, c’est le rêve de Guillaume Virelaude. Depuis plus de trois ans, le jeune musicien toulousain mûrit Eliza Brown, ce concert pas comme les autres. La petite fille imaginaire naîtra pour la première fois sur scène le 17 mars, à l’Aéro.
« Eliza Brown nous prend par la main et nous amène dans son monde. » Un voyage imaginaire avec pour guide une petite fille ? C’est le programme du spectacle de Guillaume Virelaude. Au cœur du projet, Eliza Brown. « Elle incarne à la fois l’enfance et la féminité. Elle est intemporelle » décrit, de l’admiration dans la voix, Guillaume Virelaude, son créateur. Entre Dorothée du Magicien d’Oz et Alice au Pays des Merveilles, Eliza Brown va trouver sa place.
Sur l’écran, derrière la scène, John Raven Smith, présentateur télé gris et austère, débite ses nouvelles maussades. C’est grâce à Eliza Brown, cette petite fille un peu magique, qu’il se transforme en ménestrel. Ensuite, quelques notes résonnent puis le danseur, Orin Camus, se lance. Le spectacle permet le lien entre les arts, un moyen de communiquer à travers la musique, la danse et la vidéo. « Chacun adapte sa participation selon les autres. Il y a des correspondances qui se créent » se réjouit Guillaume Virelaude.
Financé par les internautes
Sept interprètes sur scène, ce n’est pas rien. Pour financer le projet, Guillaume Virelaude compte sur le public et le « crowd funding, le sponsor des internautes. Grâce au site ulule, tout le monde peut participer » indique Guillaume Virelaude.
Avant la première représentation du 17 mars, c’est sur internet que se joue l’avenir d’Eliza Brown. Le site et les réseaux sociaux permettent la promotion du show et du financement. « Si tout se passe bien, le spectacle entier sera prêt avant l’été. En attendant nous mettons petit à petit les vidéos sur le site » espère Guillaume Virelaude. Le financement des internautes permettra de payer le vidéaste, Mikael Arnal … et de donner vie à Eliza Brown.
Pauline Amiel
