Le festival Made in Asia met Taïwan à l’honneur

366

Festival Made in Asia 2012 c’est parti ! Photo / CFMIAToulouse chante et danse aux rythmes de l’Asie. Made in Asia, le festival qui a rassemblé 20 000 spectateurs en 2011, débute mercredi. Et cette année, c’est Taïwan qui est à l’honneur.

 

Taïwan est plus connue pour ses tee-shirts que pour son art… Cela va changer dès mercredi avec l’ouverture du festival Made in Asia. Du 25 janvier au 10 février, pas moins de 60 représentations vont envahir Toulouse. De la musique traditionnelle au cinéma contemporain, le festival propose des spectacles pour tous les goûts. « Il y a des éléments très hétérogènes, de la danse, du théâtre, des marionnettes. C’est toute la pluralité de l’art taïwanais qui est représentée » décrit Chih-Cheng Chen, le directeur du Centre culturel de Taïwan à Paris.

De Ina Ich, groupe assez rock’n’roll au Connexion Café le 1er février au duo Pascal Contet & Wu Wei, « la programmation est assez éclectique.  Elle représente la vitalité et l’énergie de cette île » indique Fanny Valembois, la directrice du festival. Au cœur du festival, la place du Capitole accueillera les 28 et 29 janvier, un village asiatique de pagodes et de yourtes pour le Nouvel an lunaire.

 

Shakespeare version 2012

Le festival commence  mercredi au théâtre Garonne. « Monodrame de Hsu Yen », interprété par le Shakespeare’s Wild Sister’s Group est un des coups de cœur de Fanny Valembois. « Hsu Yen-ling, l’actrice principale, est une boule d’énergie, elle communique sa fureur intérieure au public. » Inspiré du suicide de la poétesse américaine Sylvia Plath, le spectacle a été sélectionné par un jury artistique taïwanais.

Mais Made in Asia, c’est aussi des résidences d’artistes. Cette année, Tseng Yong Ning investit l’espace Bonnefoy. Sa particularité ? « Il utilise un stylo bille pour créer ses œuvres, explique Emmanuelle Huot-Marchand, la coordinatrice du festival, Tsai Char-Wei, Wu Shi-Tsung et Yu Cheng-Ta, les autres artistes en résidence, proposent aussi bien de la peinture que de la photo ou encore de l’encre. »

 

Pauline Amiel

Made in Asia, du 25 janvier au 10 février, spectacles gratuits ou de 3 à 22 euros.