Le Centre de l’Affiche propose une exposition intitulée « Juste l’homme » jusqu’au 9 Mars 2012. Photo / CTI
Le Centre de l’Affiche propose une exposition intitulée « Juste l’homme » jusqu’au 9 Mars 2012. Elle regroupe une quarantaine d’affiches et d’objets publicitaires relatifs à la mode masculine de 1900 jusque dans les années 70.
Le Centre de l’Affiche consacre son thème annuel à l’homme. Après le volet « Histoires d’hommes » du premier trimestre ayant des célébrités pour objet, c’est la mode masculine dans la publicité de 1900 jusque dans les années 70 qui prend ses quartiers dans la petite salle du musée.
Parmi les affichistes exposés, on compte Gayard, Jognarelli ou Gruau, le « prince des affiches ».
Certaines sont minimalistes, d’autres crayonnées, humoristiques, élégantes, sobres ou colorées.
« La salle est petite mais les affiches sont merveilleuses » commente Isabelle Balon- Barberis, guide et conférencière de musée. Ici, la représentation d’une grosse tête en forme d’œuf pour mettre en avant l’efficacité d’un rasoir à rendre la peau lisse. Là, des hommes aux allures de stars américaines au charisme puissant pour vendre le glamour d’un costume. Et sur le sol, les noms de grands affichistes qui ont séjourné à Toulouse et visité le Centre.
Une promenade dans le temps
Cette exposition est l’occasion d’un « voyage dans le 20ème siècle qui éclaire l’évolution de notre société » commente Isabelle Balon-Barberis. On constate notamment des changements notoires dans la manière de la gent masculine de se présenter. Les accessoires étaient nombreux et indispensables à l’homme chic : cannes à pommeaux, boutonnières, gants, pochettes. Petit à petit il les a abandonnés. Le chapeau tenait également une place très importante dans la vêture masculine. Les hommes portaient des borsalinos, des chapeaux haut-de-forme, des casquettes… Car « on ne sortait jamais tête nue en ces temps-là ».
On comprend également au travers de ces affiches que le rythme de la société a changé, « certaines présentent de nombreux détails car, à l’époque, les gens se déplaçaient à pied et avaient le temps de les remarquer, alors qu’aujourd’hui, on n’y prête plus attention, tout va tellement plus vite ».
Laetitia Vieillescazes
