Toulouse : 7ème édition des Rencontres du cinéma italien

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Les Rencontres du cinéma italien présentent au public plus de 20 films du 2 au 11 décembre. Photo / CTDR

Les Rencontres du cinéma italien à Toulouse entament leur 7e année, en espérant accueillir encore plus de spectateurs qu’en 2010. Du 2 au 11 décembre, plus de 20 films sont au programme, dont plusieurs primés lors de festivals. Entretien avec Christine Grèzes, présidente de Cinéma Paradiso, l’association organisatrice.


Toulouse Infos : Quelles sont les caractéristiques des Rencontres du cinéma italien ?
Christine Grèzes : Cette manifestation est le seul festival de cinéma italien de tout le grand Sud-Ouest. Nous nous attachons à une production cinématographique transalpine récente, tous les films ont moins de deux ans. Les projections se font en présence d’invités, acteurs et réalisateurs. A l’issue de la compétition, trois prix seront décernés, le Prix du Public, le Prix de la Critique attribué par un jury de journalistes toulousains, et le Prix du Jury Etudiants. Et comme chaque année, des séances sont réservées aux écoles et aux lycées, avec une programmation adaptée.


TI : Pourquoi organiser un tel festival sur Toulouse ?

CG : Nous voulons faire découvrir à Toulouse, en Haute-Garonne et en Midi-Pyrénées, le meilleur du cinéma Italien. Et aussi parce que la communauté italienne est nombreuse à Toulouse et dans la Région, tout comme les amoureux de l’Italie, présents et dynamiques. Nous avons à cœur de répondre cette année encore à leurs attentes et à leur fidélité.


TI : Quels sont les thèmes abordés cette année ?
CG : Les rapports entre parents et enfants, la crise de l’adolescence et la maturité, de la vieillesse et du temps qui passe ou encore la pérennité de « l’amore » seront des thèmes phares. Le problème de l’immigration en ltalie, l’omniprésence de systèmes mafieux et I’ltalie dans tous ses états font, entre autres, partie des principales thématiques abordées dans notre programme, qu’elles soient traitées en comédies ou tragédies. Bien sûr, nous fêterons aussi dignement l’anniversaire des 150 ans de l’Unité italienne.

 

Propos recueillis par Marion Pires