Le festival Novelum débute aujourd’hui

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Du 8 novembre au 3 décembre se tient le festival de musiques nouvelles Novelum. Photo / CTDRDu 8 novembre au 3 décembre se tiendra entre Toulouse et Blagnac le festival de musiques nouvelles Novelum. Cette année le thème est « Lost in Translation ».

 

Le festival Novelum revient aujourd’hui et jusqu’au 3 décembre. Pour sa quatorzième édition les organisateurs ont choisi comme thème « Lost in Translation », inspiré du film du même nom de Sofia Coppola. Les spectacles proposés  témoignent des différentes facettes de l’art d’aujourd’hui, en revisitant notamment la notion de concert, qui ne se contente plus uniquement du son mais qui inclut aussi des images et de la danse. Autant de formes croisées faites pour transporter le spectateur dans un autre monde, un monde mystérieux. Les créations musicales jouent sur le décalage en mêlant musiques électroniques et instrumentales.      
Un des points forts de cette année, le concert des Ensembles Court-circuit et Nikel mêlera rock et musique contemporaine dans une mise en scène nerveuse et rythmique. Cette édition s’achèvera sur deux spectacles chorégraphiés à l’aspect musical fort, Corbeau et Béjart !

 

Des points d’écoute dans les lieux partenaires

Grande nouveauté de cette année, le collectif éOle a mis en place des points d’écoute dans différents lieux partenaires de l’événement. Sur Toulouse, le BBB, le Lieu Commun, le Théâtre Garonne et La Moustacherie seront équipés. Chaque point d’écoute dispose d’un lecteur audio et d’écouteurs qui permettent d’entendre des séquences sonores en relation avec le thème de cette année. Ils sont liés à l’idée de s’inscrire entre deux lieux, deux temps perdus. « Ces extraits musicaux, d’une durée maximale de trois minutes, ont été envoyés par des créateurs indépendants lors d’un appel à participation lancé en amont du festival. Ils expriment ce qui, pour eux, évoque le thème de cette édition 2011 », nous confie Lionel Hiver, administrateur du collectif éOle.    
« Les prises de son se font dans des lieux qui permettent une immersion totale dans l’univers de Lost in Translation, elles ont une véritable volonté de dérouter le public, de le transporter dans des paysages sonores différents. »

Billetterie pour le festival disponible à l’entrée des représentations ou à Odyssud.

 

Marion Pires