Hier avait lieu, à la Cité de l’Espace de Toulouse, l’inauguration de l’exposition « La Route des Origines ». Photo / CTIHier avait lieu, à la Cité de l’Espace de Toulouse, l’inauguration de l’exposition « La Route des Origines ». Entre astronomie et paléontologie, l’exposition est disséminée sur six sites entre la France et la Catalogne.
« La Route des Origines » serpente désormais dans les Pyrénées françaises et espagnoles. Sur six sites différents, l’astronomie et la paléontologie se mêlent pour partager le patrimoine pyrénéen. L’exposition est le fruit d’un consortium entre le Museum d’Histoire Naturelle de Toulouse, la Cité de l’Espace, l’association « A Ciel Ouvert » et trois organismes espagnols, dont Université Autonome de Barcelone. Outre des sites permanents (observatoires, chantiers de fouilles…), une exposition itinérante va sillonner la région et ce pendant plusieurs années. Cette exposition était à la Cité de l’Espace depuis le 22 octobre, elle repart le 5 novembre direction le Lycée Jolimont. L’accès à chaque étape de la Route est payant, mais un passeport permet de bénéficier d’un tarif réduit à partir de la deuxième entrée dans un des sites.
Avec près de 200 000 visiteurs par ans, le Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse est sans conteste un des poids lourds de l’exposition. Outre le musée en lui-même, basé à Toulouse, il dispose d’un site de fouilles paléontologiques à Montréal-du-Gers. « Le site de Montréal-du-Gers permet un accès scientifique aux origines de la vie, de l’espèce et de l’homme », confie Virginio Gaudenzi, directeur adjoint du Museum.
L’idée de cette exposition est partie de l’association « A Ciel Ouvert », bientôt rejointe par la Cité de l’Espace et le Museum, avant que le Centre d’Observation de l’Univers de Montsec ne propose ses services. La manifestation sera donc Franco-Espagnole, d’autant que « quasiment tous les visiteurs étrangers qui viennent à la Cité de l’Espace sont espagnols », note un responsable de la Cité de l’Espace. L’Europe finance le projet, qui se monte à 3 millions d’euros pour les six étapes de la route.
Alice Bru
