L’avancée des « Assis » de la Culture

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Image d’Illustration. Photo / CMT Patrice NinHier soir à la Fabrique culturelle du Mirail se sont ouverts les « lundis de la culture » : reprise de la consultation citoyenne lancée par la nouvelle mairie à son arrivée. Un processus de construction qui avance, même lentement.

 

Hier 9 Novembre 2009, le premier rendez-vous des lundis de la culture a eu lieu à l’université du Mirail. Ce type de consultation démocratique aura lieu chaque trimestre pour communiquer sur l’évolution et l’application du projet culturel de Toulouse.

Les objectifs : «  Imaginer la culture ensemble », l’inscrire « au centre du développement urbain », pour « donner l’envie de culture à tous les Toulousains », en misant « sur l’avenir et l’Innovation ».

Ces acquis ont été dégagés suite aux Assises de la Culture, qui se sont déroulées à partir de juin 2008. Six mois de diverses consultations auprès de 4.500 citoyens ont permis de préciser que la future ville rose deviendrait une métropole culturelle européenne, solidaire, créative, équilibrée et participative.

Le thème de la réunion d’hier, ouverte à tous : la relation entre le centre ville et les quartiers en périphérie, à équilibrer. Pour plus d’égalité dans la géographie urbaine, la culture pour tous, partout.

Nicole Belloubet, première adjointe au maire en charge de la culture, rappelle ce qui a déjà été fait. Grâce à un budget culturel doublé, 15,54% du budget total de la ville en 2008 contre 14,44% en 2007, des projets culturels ont pu être entamés concrètement.

Notamment la Maison de l’Image, pôle des arts visuels et numériques, destinée à devenir un lieu ouvert sur les quartiers du Mirail, de la Reynerie et la ville. Les grands festivals comme le Marathon des Mots, le Rio Loco ou Toulouse en Piste, sont désormais en plus grande coopération avec la politique de la ville. De nombreux partenariats ont également été créés entre les centres socio-culturels avec ces festivals ou d’autres institutions culturelles.

L’intervention de Marc Villarublas, initiateur de la charte de coopération culturelle de Lyon, rappelle que la politique et les actions culturelles « se jouent sur les hommes et sur l’urbain ».

Quartiers et centre ville à l’aune du culturel, le chantier est en cours de réflexion. La suite de l’application concrète se fera sur le long terme, un travail « de fourmis ».

Anaïs Wahl