Une page tournée pour « Vivons livres ! » 2009

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Le week-end du 14 et 15 Novembre le salon du livre Midi-Pyrénées s’est déroulé au centre de Congrès Pierre Baudis. Photo / CTDRLe week-end du 14 et 15 Novembre le salon du livre Midi-Pyrénées s’est déroulé au centre de Congrès Pierre Baudis. L’évènement a su prouver que le livre est un objet toujours vivant.

 

C’est avec une vitrine rutilante que le Salon du Livre à Toulouse s’est rendu visible au public toulousain. Le centre des congrès Pierre Baudis, situé à Compans Cafarelli, a mis à disposition salles de conférence, espaces d’accueil et d’ateliers, et salles d’exposition. Au total, près de 14.000 lecteurs de tous âges ont rendu visite aux auteurs et éditeurs présents sur le site. L’occasion de renconter tous ceux qui sont habituellement dans l’ombre du livre que l’on peut feuilleter.

« Vivre la lecture au quotidien…

Telle était l’ambition de ce salon, selon les mots du président de la Région, Martin Malvy.

Auparavant situé à Balma, l’évènement était comme chaque année organisé par le Centre Régional des Lettres et la Région Midi-Pyrénnées , en partenariat avec la Mairie de Toulouse. Les toulousains ont pu y faire le plein de lectures, bien sûr, grâce à l’espace d’exposition relié aux dédicaces des auteurs. Les éditeurs ont pu réaliser des ventes en hausse par rapport au salon précédent. Un succès peut-être dû à la variété de la programmation : les deux journées étaient animées par diverses rencontres dans divers domaines, une ouverture et une respiration hors de la littérature « de spécialistes ». Notamment, la part belle était faite à l’Histoire régionale avec la question des exilés d’Espagne, ou la présence de l’invité d’honneur John Berger, le prolifique auteur anglais. Les livres de jeunesse n’étaient pas en reste, une autre manière de s’adresser à tous les types de lecteurs…

 

…pour mieux appréhender le monde .»

Autre objectif réussi : monter la vie d’un texte en dehors du livre.

Pour cela, diverses rencontres et débats ont eu lieu, mais aussi une programmation de « littératures à la croisée des arts ». Concrètement, ces autres arts peuvent rendre un texte « vivant » : par la musique, ou le cinéma, présents également au salon. Invités du salon, les comédiens de la compagnie Paradis-éprouvette ont mis des livres en scène, tandis qu’une écrivaine publique, Lucie B. s’est chargée d’écrire les courriers de ceux qui le souhaitaient. Basés à Toulouse, les éditions à réAction présentaient des livres peu communs : livres postaux, partitions photographiques, carnets de voyage très spéciaux…

Une des preuves que l’objet livresque n’est pas encore destiné à pourrir sur une étagère.

Anaïs Wahl