Trois jours de fête à Marmande

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Le festival Garorock s’est achevé dimanche après trois jours durant lesquels les artistes se sont succédés. Du rock, comme son nom l’indique, mais aussi de l’électro, de la variété et du rap : il y en avait pour tous les goûts. Voici le bilan de cette 14ème édition.

 

Depuis 1997, le festival fait bouger la ville de Marmande (47). Ce nom de Garorock n’est autre que la compression des mots Garonne et rock, un mot qui se veut pour Ludovic Larbodie, programmateur de l’évènement, « un symbole de liberté, de jeunesse, de vie… » Autre objectif, faire découvrir aux anciens de nouveaux artistes et aux plus jeunes générations des chanteurs qu’ils ne connaissent peut-être pas.

Aujourd’hui plus grand festival musical du Sud Ouest, Garorock est le fruit de plusieurs mois de préparation intensive : programmation, logistique, billetterie… Mais le succès en est à la hauteur. 56 000 spectateurs ont assisté aux concerts de Mickey 3D, Wax Tailor ou encore Mos Def, un record.

Garorock et sa soixantaine de concerts ouvrent la saison des festivals européens avec une note verte. En effet, un tri sélectif a été mis en place pendant toute la durée du festival. Ainsi, quatre tonnes de déchets ont pu être traitées de façon plus responsable.

Le coup de cœur du festival si l’on en écoute ceux qui étaient présents reste New Politics, un groupe rock américain, révélation des Trans 2009. Quant à l’exclu de cette année, elle est française. En effet, le rappeur Disiz anciennement connu sous le pseudonyme de Disiz la Peste change de nom et devientPeter Punk. D’ailleurs, ce n’était que sa troisième apparition sous ce nouveau nom. Un changement pour l’homme qui s’éloigne du milieu du rap.

Il est impossible de passer sous silence également le camping du festival, lieu de vie haut en couleurs et constamment animé pendant trois jours.

Seule ombre au tableau, le décès d’un festivalier qui s’était engagé sur une voie ferrée dans la nuit de samedi à dimanche. (Voir vidéo ci-contre)

L’année prochaine, ce sera au tour de « Jimmy Hendrix, The Clash et Les Beatles » annonce avec humour Ludovic Larbodie, programmateur du festival. Plus sérieusement, il pense garder le secret sur la programmation afin de voir si les festivaliers viennent pour les têtes d’affiche ou pour Garorock.

 

Anaïs Michot et Dimitri Morel