Barrio loco : l’Afrique du Sud traverse Toulouse

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Du 17 au 21 juin, le festival de musique du monde Rio Loco fera vibrer la prairie des Filtres au rythme  des arts de l’Afrique du Sud. Mais avant et après, il y a Barrio loco, la version « quartiers » du festival, qui s’empare du thème pour le faire voyager dans les centres culturels et associations de toute la ville.

 

Un léger souffle d’Afrique souffle déjà sur la ville depuis mardi. Sur les façades murales, des toiles géantes ont déjà pris place, tout comme certaines expositions. Pour les spectacles, il faut attendre demain, vendredi, jour de la lecture-concert du centre culturel Albin Minville. A 20h30, l’actrice Sonia Emmanuel, le saxophoniste Steve Potts et l’écrivain Denis Hirson s’y donnent rendez-vous pour partager des lectures de poèmes écrits au temps de l’apartheid. Trois voix, trois points de vue pour une image contrastée, moderne et incarnée de l’Afrique du Sud.

Samedi, place sera faite à la musique. A Empalot, Ballet Kongo, Gospel Sunchild, Pull’up et L Danse, artistes de la maison des jeunes et de la culture du quartier se produiront. En deuxième partie de soirée, Thandiwé, une jeune femme d’origine sud-africaine, racontera son combat dans la période post-apartheid, en musique.

Côté expos, Barrio loco sera l’occasion de multiples découvertes, à commencer par l’exposition des bâches monumentales afro-pop de Cameron Platter, auteur du visuel haut en couleurs de cette édition de Rio  loco. Du 10 au 30 juin, Charles Giulioli présentera des estampes numériques et des installations. Parmi les œuvres exposées, deux s’inspirent de la culture sud-africaine : Toulou’zoulou, installation musicale et sonore qui évoque la danse à partir des silhouettes des spectateurs, etVariations africaines, un programme aléatoire qui recompose le drapeau de la République sud-africaine. La fête se clôturera le 25 juin avec les danses d’Occidental Indigenes, au jardin Raymond VI.

 

Tarik Khaldi