« Pluri’elles », une exposition toulousaine contre le cancer du sein

684

L’exposition « Pluri’elles, regards sur la femme » s’invite dans la ville rose jusqu’au 7 mai à l’espace Trentotto. Peintures, sculptures, photographies y sont présentées à l’initiative d’artistes toulousains et d’entreprises solidaires. La vente des œuvres permettra de reverser un don à l’association Ruban d’espoir qui se bat contre le cancer du sein.

 

L’exposition « Pluri’elles » a ouvert ses portes ce lundi à l’espace Trentotto, boulevard de la gare. Cet évènement en l’honneur des femmes et du corps, est placé sous l’égide de l’association « Ruban d’espoir », qui œuvre contre le cancer du sein depuis 2009. Soutenue par 3 entreprises toulousaines, l’exposition a été réalisée par 14 artistes toulousains sélectionnés pour l’occasion. « La sélection s’est faite sur la qualité de leur travail autour du thème de la femme », explique l’organisatrice de l’exposition, Alexandra Delmas. Cette artiste plasticienne souhaitait depuis quelque temps « organiser une exposition croisant des regards d’artistes sur le thème de la femme » et a voulu y associer la cause du cancer du sein.

Ainsi, les œuvres toulousaines exposées sont également mises en vente au profit de l’association Ruban d’espoir. « Les œuvres sont estimées entre quelques centaines d’euros à plusieurs milliers et 30% des recettes iront à l’association », précise l’organisatrice. « On a besoin de ce soutien pour faire avancer notre cause », rapporte Françoise Sellin, présidente et fondatrice de Ruban d’espoir, rappelant que « le cancer du sein touche une femme sur huit et 1% des hommes ». Ces dons collectés participeront à leur campagne menée partout en France pour la prévention de ce cancer par le sport et la nutrition, en collaboration avec des associations d’aides aux malades. « C’est un message d’espoir », déclare-t-elle.

 

« Un choix logique et solidaire »

Un des nombreux artistes toulousains présentés lors de l’exposition a imposé un style bien particulier dans ses œuvres. Dominique Viet, photographe depuis trente ans, dévoile plusieurs de ses travaux personnels pour cette occasion. Ses clichés portent un secret de fabrication connu que de lui-même et transportent ces observateurs à travers des « voyages polychromes ». Son implication « n’est que la continuité de ce que je fais depuis plusieurs années », explique le photographe, déjà engagé avec le CeRESA (Centre Régional, d’Education et de Services pour l’Autisme en Midi-Pyrénées). C’était donc « un choix logique et solidaire », souligne Alexandra Delmas.

 

Article de Charles Monnet