Les briques de terre cuites constituant l’immense proportion de ses bâtiments ont valu à Toulouse le surnom de « ville rose ». Plus tard, l’installation d’Airbus et de son usine de montage d’avions l’a positionné comme un temple de l’aérospatial. Aujourd’hui, l’effervescence de son écosystème entrepreneurial lui a permis de gagner le titre de capitale de la French tech.
Toulouse est plus qu’une jolie bourgade, c’est la ville idéale pour toute personne aspirant à se lancer dans l’économie numérique. Pourquoi ? La réponse tient en deux points.
1/ Bénéficier de l’appui d’incubateurs
Pour qu’un projet passe du rêve à la réalité, il faut plus que de la bonne volonté. Il est nécessaire de disposer de connaissances en gestion, fiscalité, comptabilité, marketing, management, et dans des domaines connexes.
Combien de personnes peuvent se vanter de posséder à elle seule toutes ses compétences ? Zéro, et c’est pourquoi il est vital de bien s’entourer.
C’est là qu’intervient un incubateur d’entreprises. Structure d’accompagnement de projets, elle fournit à l’entrepreneur des conseils avisés, le soutient dans sa recherche de partenaires ou de financements, et lui fournit des solutions d’hébergement.
Vous pouvez avoir une passion pour les bijoux fait-main et décidez d’en faire une entreprise rentable. Quand monter un site de vente en ligne ne vous demandera pas de compétences particulières, gérer vos impôts sera une autre paire de manches.
Se faire incuber permet de travailler sur tous les aspects du projet et de l’amener à maturité. Il serait dommage de partir sur de mauvaises bases.
Avec plus d’une quinzaine d’accélérateur de start-ups, les 1,4 millions toulousains ont toutes les cartes en main lorsque vient le moment de choisir un espace collaboratif fiable.
2/ Inaugurer la cité des start-ups
En 2020, les anciennes Halles Latécoère de Toulouse laisseront la place à plus de 10 000 mètres carré entièrement dédiés à l’éclosion des start-ups.
Unique en son genre, cet espace concentrera ce qui se fait de mieux en termes d’hébergements, d’incubation, de réseautage et d’accompagnement. Appelé Tiers-lieu, un gigantesque espace de coworking sera disponible et complété d’une salle de réunion et d’une pièce de conférence de 200 places.
Grâce au soutien économique de l’Ad’Occ et à l’appui technique de l’incubateur Nubbo, les créateurs pourront tester leurs innovations à différentes échelles. Accessible aux étudiants et au grand public, le fablab apportera une réponse aux problèmes de prototypage et de tests de produits.
En conclusion
L’agitation médiatique autour des start-ups ne doit pas oblitérer que tout lancement d’entreprise est une prise de risques. Vos émotions ou votre passion ne doivent surtout pas troubler votre vue et vous faire perdre le contact avec la réalité.
Bien sûr, tous les environnements présentent des challenges. Mais, Toulouse a réussi le tour de force de créer un environnement favorable à l’émergence des leaders industriels de demain.
Créer sa start-up dans la ville rose, c’est tirer parti d’une politique favorable et d’une économie dynamique.
La rédaction
