Les rencontres Toucouleurs reviennent pour une seconde escale

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Le duo afro-folk Kolinga à l'affiche de Toucouleurs cdr
Le duo afro-folk Kolinga
à l’affiche de Toucouleurs
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Après sa première escale le 9 février dernier, dédiée aux ateliers pratiques et artistiques, le festival poursuit sa route le 27 avril dans la Ville rose.

 

 

 

 

 

 

Depuis sa création en 2000, les rencontres Toucouleurs sont organisées et créées avec les acteurs sociaux et culturels, les artistes et les habitants de la ville. Le festival annuel met en lumière le travail de l’association Dell’Arte, qui mène chaque année des oeuvres avec les enfants, les jeunes, les habitants des quartiers et bien sûr les artistes d’ici et d’ailleurs.

 

En 2012, les rencontres sont organisées sous forme de quatre à cinq escales par an, qui rassemblent des concerts, des ateliers artistiques, des spectacles et bien d’autres choses encore qui participent à la socialisation. Le festival se déplace dans différents lieux toulousains, mais aussi dans d’autres quartiers populaires de diverses villes. Si Toulouse compte quatre à cinq escales par an, Toucouleurs n’en organise seulement que deux sur le territoire national.

 

Les femmes à l’honneur

Pour cette deuxième escale de la 20e édition, le festival met les femmes en lumière. Deux artistes féminines monteront sur la scène du Metronum toulousain samedi soir. Dès 21 heures, vous pourrez écouter et admirer les performances de Myasara, et du duo afro-folk Kolinga. Myasara est une nouvelle découverte de la scène française. À tout juste 10 ans, elle intègre un groupe de rock en tant que bassiste, et y effectue ses premiers concerts. De concerts en concerts, le résultat est sans appel. L’adolescente fait l’unanimité du public. Aujourd’hui âgée de 19 ans, c’est avec une grande expérience et une certaine maturité qu’elle décide d’exprimer toutes ses influences, au travers de ses propres compositions et de textes plus personnels.

 

Quant au duo afro-folk Kolinga, Rébecca M’Boungou et Arnaud Estor vous embarqueront dans une spirale musicale à la fois tendre et puissante. La « Black Music » retrouve ses origines africaines, tout en y mêlant de la modernité. Le groupe défend tout d’abord une musique ressentie, à portée universelle, enrichie chaque jour par un public grandissant et désireux de partager les valeurs transmises dans leurs textes. Originaires de Bayonne, tous deux composent les textes et les mélodies chantés en anglais, français et lingala, l’une des langues du Congo. Rébecca est au chant, pendant qu’Arnaud est à la guitare.

 

 

 

Marie Bouisseren