L’Apiaf accueille les femmes en difficultés à Toulouse

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L’Apiaf accueille les femmes en difficultés à Toulouse Photo : rubygoes/dr
L’Apiaf accueille les femmes en difficultés à Toulouse
Photo : rubygoes/dr

Les formes de violences faîtes aux femmes sont multiples et peuvent coexister. Elles peuvent se manifester autant par des violences psychologiques, que par des violences physiques. Pour aider les femmes dans le besoin, l’Apiaf (structure pour les femmes victimes de violences conjugales du SIAO 31), les aide à plusieurs niveaux.

L’association dispose de 56 places d’hébergement en appartement collectif ou individuel. Selon l’Apiaf  » l’association accueille 1000 femmes par an en moyenne à Toulouse dont 400 suivies de façon régulière, au niveau administratif, juridique, psychologique et social « .

Formations et préventions sont au rendez-vous : 

Le centre propose un accueil spécifique pour les femmes victimes de violences conjugales. selon l’Apiaf   » 80% des femmes qui nous sollicitent viennent au départ pour des violences conjugales « .  l’association propose des formations sur les violences faites aux femmes dans le couple, auprès des professionnels dans les secteurs sociaux, juridiques, médicaux et de l’animation. Elle met en œuvre des formations sur les relations filles-garçons auprès d’un jeune public .

Ne désirant pas s’arrêter là pour combattre ces violences, le centre réalise des actions de préventions auprès des jeunes pour la promotion de l’égalité entre filles et garçons et des comportements non sexistes. Elle intervient ainsi dans les établissements scolaires, les associations d’éducation populaire, les clubs de prévention ainsi que les centres de loisirs. De plus, les femmes en difficultés peuvent rencontrer d’autres personnes comme des professionnels, qui les aident à répondre à leurs interrogations. La plateforme développe son action dans le domaine politique et public, pour amener à une prise de conscience collective et individuelle concernant les inégalités et les discriminations faites aux femmes, afin de faire évoluer les lois et les politiques publiques.

Si vous êtes victimes de violences, que les faits soient anciens ou récents, il faut en parler à une personne en qui vous avez confiance, à un professionnel (médecin, assistant(e) social(e), avocat(e)) ou adressez-vous à une association spécialisée dans la lutte contre le viol et les violences faites aux femmes qui vous accompagnera. Le numéro « 3919 » est à votre disposition pour vous écouter et vous guider.

 

Marie Bouisseren