Morts à l’Ehpad de Lherm : trois plaintes ont été déposées

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Morts à l’Ehpad de Lherm : trois plaintes ont été déposées
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Après le décès de quatre personnes à l’Ehpad de Lherm, près de Muret, une cinquième victime est morte dans la journée du 1er avril, suite à une intoxication alimentaire.

 

 

 

 

 

 

Au moins 16 personnes ont été hospitalisées. Trois familles endeuillées sont venues porter plainte à la gendarmerie de Muret, voulant comprendre comment leur proche ont pu mourir après un simple repas. « On a le sentiment que l’on nous cache des choses, peut-être à tort », a confié Emmanuel Courvoisier, fils d’une victime sur France Info.

 

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s’est rendue à l’Ehpad de Lherm hier en début d’après-midi avec le maire de la commune, afin d’en savoir plus sur ce qu’il s’était passé lors de la préparation du repas. Ce mardi matin, un nouveau communiqué de l’Ephad est parut : « Nous confirmons que tous les plats servis aux résidents de la Chêneraie sont cuisinés sur place par le chef cuisinier et son équipe, salariés de l’établissement, à partir de denrées livrées par des fournisseurs locaux », insistait le groupe des services d’accompagnement et de soins aux seniors.

 

Le parquet de Toulouse a ouvert une enquête pour  « homicides involontaires et blessures involontaires » mais les recherches s’annoncent longues en raison de « mesures d’investigations complexes », a souligné le procureur Dominique Alzeari. Des prélèvements en vue d’analyses toxicologiques et biologiques ont été réalisés et l’autopsie des victimes rapidement pratiquée.

 

Depuis lundi, pour les besoins de l’enquête et des analyses, la cuisine est sous scellés. En conséquence, la direction de la Chêneraie a demandé « à titre exceptionnel à la société Sodexo de l’approvisionner en plats préparés qui sont réchauffés sur place », selon un communiqué de l’Ehpad.

 

 

 

 

Marie Bouisseren