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La trêve hivernale a pris fin le 31 mars dernier. Cette trêve qui protège les locataires des expulsions en hiver s’est terminée dans les premiers jours du printemps.
Jacqueline, une Toulousaine de 76 ans est alors obligée de quitter son logement, qu’elle occupe depuis plus de 30 ans, suite à un jugement rendu en novembre dernier. Avec une retraite s’élevant à 845 euros par mois, une petite pension d’intermittente du spectacle de 160 euros mensuel, Jacqueline s’est retrouvée en situation d’impayés de loyer depuis deux ans.
Pourtant, son logement avait bien été reconnu « insalubre » par le Service Communal d’Hygiène et de Santé, en 2014. Après avoir envoyé de nombreuses lettres à la Préfecture, à la Mairie et au Conseil Départemental de Haute-Garonne, aucune solution correcte et convenable ne lui a été proposée depuis, pas même une occupation d’HLM qu’elle réclame depuis quatre ans maintenant. Jacqueline peut désormais être expulsée à tout moment de son logement qu’elle loue depuis 1986.
Aidée par l’association du DAL ( Droit Au Logement) dans ses démarches depuis un mois, Jacqueline a décidé de parler et de témoigner sur sa situation et ce qu’elle aimerait pour l’avenir.
Dans un communiqué le DAL déclare que « les expulsions locatives et les loyers ne cessent d’augmenter, d’autres adhérents du DAL se retrouvent expulsables. Nous demandons à ce que M Moudenc prenne comme d’autres maires un arrêté anti-expulsion le temps de trouver des solutions dignes pour chacun ».
Marie Bouiseren
