Le Parti communiste de Haute-Garonne accusé d’avoir étouffé des cas d’agressions sexuelles

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Le Parti communiste de Haute-Garonne accusé d’avoir étouffé des cas d’agressions sexuelles
Le Parti communiste de Haute-Garonne accusé d’avoir étouffé des cas d’agressions sexuelles

Ce week-end, une ancienne responsable de l’Union des Étudiants Communistes de Haute-Garonne, accuse les dirigeants du PCF 31 d’avoir étouffé plusieurs affaires d’agressions sexuelles. Les témoignages recueillis par Le Monde (article payant) indiquent que des personnalités importantes au sein du parti en Haute-Garonne seraient concernées.

 

 

 

L’ancienne secrétaire fédérale de l’UEC, Lola Dallenbach, affirme avoir alerté à plusieurs reprises les dirigeants du Parti communiste, sur des cas d’agressions sexuelles allant du harcèlement au viol ces trois dernières années. Selon Lola Dallenbach, le secrétaire départemental Pierre Lacaze aurait « pris un café » avec le cadre toulousain des jeunesses communistes, accusé de ces agressions, pour « lui remonter les bretelles ». Elle explique plus loin chez nos confrères de France Bleu que « Cette personne n’a pas été exclue, même temporairement » .

 

Pierre Lacaze dément formellement avoir été averti de ces différents cas, comme il l’indique ce samedi soir, dans un communiqué commun avec le Mouvement de la Jeunesse communiste 31 : « aucun cas de viol n’a été porté à leur connaissance, ni aucun cas d’agressions autres qui auraient été cachées ».

 

 

Marie Bouisseren