Cet homme de 55 ans avait été interpellé il y quelques semaines en Isére. Il avait avoué le meurtre de la jeune femme en 1986 à Ramonville, au sud de Toulouse. Par la suite il s’était rétracté et a accusé les gendarmes de l’avoir forcé à faire des aveux. Selon nos confrères de la dépêche du Midi, il demande aujourd’hui sa libération et attend une réponse de la justice.
Pour rappel, en décembre 1986, Martine Escadeillas avait déposé en voiture son compagnon à un arrêt de bus, puis était retourné à son domicile à Ramonville. Depuis cette jeune femme est introuvable.
A l’époque, les gendarmes sont rapidement convaincus de la thèse d’une agression, voire d’un meurtre. Des traces de sang (dont l’analyse prouvera dix ans plus tard qu’il s’agissait de celui de Martine Escadeillas ) sont relevées dans l’ascenseur de l’immeuble ainsi que dans la cave.
Une femme médecin de l’un des cabinets médicaux installés dans la résidence de Martine Escadeillas affirme avoir entendu des cris et des bruits confus. Elle décrit aussi un suspect trapu d’une quarantaine d’années, atteint d’une calvitie. Mais Martine Escadeillas, ou son corps, reste introuvable.
Pierre-Jean Gonzalez
