Un de prison ferme requis contre l’ancien directeur de l’usine Spanghero

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Un de prison ferme requis contre l’ancien directeur de l’usine Spanghero
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Jacques Poujol, jugé avec trois autres prévenus pour avoir vendu plus de 500 tonnes de viande cheval comme étant du bœuf pour la préparation de plats cuisinés pourrait écoper d’une peine de prison ferme. La fin du procès devant le tribunal correctionnel de Paris est fixé pour ce jeudi soir 13 février.

 

 

 

Pour rappel, L’ancien dirigeant Jacques Poujol et le directeur Patrice Monguillon, en lien avec les Néerlandais Johannes Fasen et Hendricus Windmeijer, sont soupçonnés d’avoir trompé la société de fabrication de plats préparés Tavola, filiale du groupe Comigel, en lui vendant en 2012 et début 2013 plus de 500 tonnes de viande présentée comme du bœuf alors qu’il s’agissait de cheval, notamment en modifiant l’étiquetage des produits.

 

La fraude, qui avait démarré au Royaume-Uni début 2013, s’était étendu à toute l’Europe. Il avait mis en lumière l’opacité des circuits d’approvisionnement et de transformation menés par des «traders» en viande dont les affaires passaient par Chypre, les Pays-Bas ou la Roumanie.

 

Si l’affaire n’avait causé aucune conséquence sanitaire, le public avait découvert l’existence du «minerai de viande», un aggloméré de bas morceaux hachés, vendu le plus souvent surgelé et atterrissant dans les assiettes, essentiellement sous la forme de plats préparés, comme des lasagnes en barquette.

 

 

 

Pierre-Jean Gonzalez