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Finalement, Vinci Autoroutes fait marche arrière et renonce à « envoyer la facture » aux Français qui ont profité des barrières levées lors des mouvements des gilets jaunes. Ce matin, le porte parole du gouvernement Benjamin Griveaux a critiqué la position de l’entreprise qui avait annoncée ce lundi son intention de faire payer les « conducteurs fraudeurs ».
Sur France info, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, a jugé « très incongru » le choix de Vinci, tandis qu’Elisabeth Borne, ministre des Transports, a estimé que cette demande n’était pas « fondée au plan juridique ».
Dans un communiqué, ce mardi 18 décembre, Pierre Coppey, PDG de Vinci Autoroutes a expliqué le volte face de Vinci : « Cette procédure, sans doute insuffisamment expliquée, donc mal comprise, a suscité un grand nombre de réactions négatives, explique la société dans un communiqué. Vinci Autoroutes a décidé de renoncer à son application et en appelle au civisme de chacun dans ces circonstances exceptionnelles ».
Pierre-Jean Gonzalez