Attentats de Carcassonne et de Trèbes : des interpellations dans la région

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Attentats de Carcassonne et de Trèbes : des interpellations dans la région Craid free.fr/dr
Attentats de Carcassonne et de Trèbes : des interpellations dans la région
Craid free.fr/dr

Sept mois après les attentats de Trèbes et de Carcassonne, une opération de police a eu lieu tôt ce matin dans l’Aude. 6 personnes sont en garde à vue. Des policiers du RAID sont intervenus en plusieurs endroits dont Trèbes, là ou le 23 mars dernier Radouane Lakdim avait tué le boucher et un client du Super U avant d’abattre le lieutenant colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame. Des perquisitions ont été menés également à Toulouse et des personnes ont été auditionnés.

 

 

Pour rappel : le vendredi 23 mars 2018, 4 personnes ont trouvé la mort lors d’attentats à Trèbes et à Carcassonne. Après s’en être pris à une équipe de CRS, l’assaillant s’ était retranché dans un supermarché Super U à Trèbes, séquestrant les personnes qui s’y trouvaient. Parmi les victimes, figurait Arnaud Beltrame, lieutenant- colonel de gendarmerie, qui s’était héroïquement proposé en otage en échange de la libération des clients du magasin.

 

Le terroriste Radouane Lakdim, avait finalement été abattu par le GIGN. L’Etat Islamique avait revendiqué l’attaque quelques heures après. L’individu, âgé de 25 ans, clamait son appartenance au groupe Daesh et exigeait la libération de Salah Abdelslam, auteur des attentats du 13 novembre 2015 à Paris.

 

Radouane Lakdim et sa compagne étaient fichés “S” en raison de tendances salafistes. L’assaillant, surveillé depuis 2014, faisait toujours l’objet d’un « suivi » par les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) mais jusqu’à là, aucun signe précurseur n’avait été relevé.

 

La compagne de Radouane Lakdim ainsi que l’un de ses amis, âgé de 17 ans, avaient été placés en garde à vue à l’époque pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle ».

 

 

 

Pierre-Jean Gonzalez