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La mesure de l’État sur une baisse de la vitesse maximale autorisée sur certaines routes de France est entrée en vigueur ce dimanche 1er juillet. 1 871 radars vont être recalibrés pour pouvoir flasher à 80 km/h. Plusieurs axes autour de Toulouse sont concernés par ce changement.
En Haute-Garonne, 40 panneaux affichent désormais la mention 80 au lieu des 90km/h autorisés. Les gendarmes étaient eux en opération « pédagogie » hier. Pas de verbalisation mais de simples avertissements. Certains gendarmes étaient notamment présents sur la départementale 4, entre Bouloc et Fronton, au nord est de Toulouse. Le montant de l’amende pour excès de vitesse hors agglomération varie de 68 à 1 500 euros et s’accompagne d’un retrait de points voire d’une suspension du permis de conduire selon la gravité de l’infraction. À quelques jours des grands départs en vacances, les forces de l’ordre promettent des contrôles renforcés, notamment sur les axes secondaires.
Pour rappel, le comité des experts du Conseil national de la sécurité routière a annoncé dans son rapport du 29 novembre 2013, une réduction de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h sur les routes à double sens sans séparateur central – limitée à 90 km/h – permettrait de sauver entre 300 et 400 vies par an. Entre 2006 et 2015, 306 personnes ont trouvé la mort sur les routes de Haute-Garonne sans séparateur médian.
Invité sur RTL ce lundi matin, Édouard Philippe s’est montré inflexible, en insistant sur les efforts de pédagogie nécessaires. « L’idée, ce n’est pas d’ennuyer tout le monde, c’est de sauver des vies et d’éviter des blessés. Pourquoi est-ce que vous pensez une seconde que mon objectif ce serait d’emmerder l’automobiliste qui le matin prend sa voiture pour aller travailler ? Il n’en est rien ! »
Une telle mesure présente également l’avantage d’améliorer la fluidité du trafic et de diminuer les émissions polluantes dans l’environnement.
Virginie Tsiao
