Les étudiants non-grévistes montent au créneau à l’université Jean-Jaurès

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Les étudiants non-grévistes montent au créneau à l’université Jean-Jaurès  Photo Illustration : Toulouse Infos
Les étudiants non-grévistes montent au créneau à l’université Jean-Jaurès
Photo Illustration : Toulouse Infos

Cela fait plusieurs jours que l’université Jean-Jaurès est bloquée et que les cours ne sont pas assurés. Ce mardi, les étudiants et les personnels grévistes avaient voté en assemblée générale. Un vote en faveur d’un blocage total de la faculté jusqu’à mardi 13 mars prochain, date de la prochaine assemblée générale.

 

 

 

 

Mais les étudiants non-grévistes ne sont pas du même avis et ont décidé de se faire entendre. Quatre étudiants de l’université Jean-Jaurès, en licence de langues étrangères appliquées, lettres modernes et sociologie ont créé mardi soir une page Facebook pour fédérer les étudiants opposés au blocage et inquiets pour leur avenir.

 

Cette page Facebook s’intitule Contre le blocage de l’Université du Mirail Jean Jaurès UT2J. La page compte à l’heure actuelle plus de 1 000 mentions « J’aime » et plus de 1 200 abonnés. On peut y lire « Le mouvement prend et va prendre encore de l’ampleur jusqu’à mardi prochain et plus nous serons nombreux à faire entendre nos voix, plus nous aurons de chance d’arrêter les blocages ! Nous vous invitons alors toutes et tous à venir à l’AG du mardi 13 mars prochain, afin voter contre le blocage permanent de l’Université, et à reprendre le contrôle de notre lieu d’étude ! »

 

L’université est effectivement totalement paralysée depuis mardi soir et le sera jusqu’au 13 mars prochain. À noter que plusieurs syndicats (Unef ou encore CGT) ont tenu à rappeler qu’ils s’étaient positionnés contre le blocage intégral pendant une semaine. L’U.E.T. ( Union des Étudiants Toulousains) indique ainsi sur sa page Facebook que « nous condamnons les manœuvres des partisans de la fusion qui sont venus en nombre mardi à l’AG voter pour le blocage total. »

 

Pour rappel les personnels et les étudiants grévistes s’opposent à la « fusion » des universités Jean-Jaurès, Paul-Sabatier, de l’Institut national des sciences appliquées (INSA) et de l’Institut national polytechnique (INP). Une grève, débutée en décembre dernier, qui n’est visiblement pas prête de s’achever.

 

 

 

 

 

 

Virginie Tsiao