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A l’issue d’un conseil d’entreprise européen qui se tenait aujourd’hui à Toulouse, les dirigeants du groupe et les syndicats ont annoncé que 470 postes vont être supprimés en France mais il ne devrait pas y avoir de licenciements secs. Les solutions envisagées sont la mobilité en interne, des départs à la retraite et des non-reconductions de CDD notamment.
L’entreprise se prépare à réorganiser aussi sa production en baissant les cadences de production de l’A380 et de l’avion militaire A400M dont les commandes n’ont pas été aussi importantes que prévu. Au total 3700 postes sont concernés en Europe, on ignore encore combien de postes sont concernés à Toulouse.
Le groupe emploie quelque 133 000 personnes dans le monde. Les sites espagnols, allemands et britanniques risquent d’être le plus sur la sellette. Celui de Séville en particulier, où est assemblé l’A400M. L’inquiétude est aussi palpable en Allemagne, où un porte-parole du ministère de l’Economie, interrogé sur les rumeurs de suppressions de postes, a appelé lundi Airbus à prendre des décisions « responsables ».
Pierre-Jean Gonzalez
