Le Catalan Martin Fourcade rejoint Jean-Claude Killy au sommet du sport français et ramène une deuxième médaille d’or à l’Occitanie

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Le Catalan Martin Fourcade rejoint Jean-Claude Killy au sommet du sport français et ramène une deuxième d’or à l’Occitanie
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Après la médaille d’or de Perrine Laffont en ski bosses dimanche c’est au tour de Martin Fourcade de faire briller les couleurs de l’Occitanie en Corée du sud. Le Catalan est encore plus rentré dans la légende des Jeux Olympiques d’hiver en décrochant une troisième médaille d’or lors de l’épreuve de la poursuite en Biathlon.

 

 

 

 

Martin Fourcade, leader du Biathlon mondial égale ainsi le record de Jean-Claude Killy qui datait de 1968 au JO de Grenoble. En Isère, Killy était monté sur la plus haute marche en descente, en géant et en slalom.

 

Dimanche pour sa première épreuve Martin Fourcade avait terminé à une décevante 8 éme place dans l’épreuve du sprint. Mal placé de ce fait au départ ce lundi, le Catalan a réussi une incroyable « remontada » grâce à quasi sans faute avec une seule cible loupée à son actif au tir couché.

 

Au total c’est la cinquième médaille olympique pour le surdoué du biathlon français.

 

Sept athlètes d’Occitanie au JO d’hiver de Pyeongchang :

 

Pour rappel, du 9 au 25 février se déroulent les Jeux olympiques d’hiver à Pyeongchang, en Corée du Sud. Parmi les 99 athlètes français sélectionnés pour la compétition, sept sportifs sont originaires de la région Occitanie.

 

Simon et Martin Fourcade, originaires tous deux des Pyrénées-Orientales sont sélectionnés en biathlon. Martin Fourcade est par ailleurs porte-drapeau de la délégation française de ces JO. Perrine Laffont, originaire de l’Ariège, est sélectionnée en ski bosses. Alizée Baron, originaire de l’Hérault, est sélectionnée en skicross. Adrien Théaux, originaire des Hautes-Pyrénées, s’adonnera au ski alpin. Clémence Grimal, originaire du Lot, est sélectionné en half pipe (rampe de neige). Anne Spohie Barthet, pour sa 4e olympiade et après une qualification in extremis, la Toulousaine vise une médaille.

 

Pour suivre les Jeux olympiques d’hiver et nos espoirs régionaux, décalage horaire oblige, huit heures entre la France et la Corée du Sud, il faudra être noctambule ou très matinal.

 

 

 

 

 

Pierre-Jean Gonzalez