Pour sa vingt-sixième édition, le Printemps de septembre, présente son premier format biennal.

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Printemps 2016
Photo: Toulouse Infos

Placé sous le thème de la pluralité des mondes, le prochain festival du Printemps de septembre, qui aura lieu du 23 septembre au 23 octobre 2016, à Toulouse, revient après deux années d’une longue et intense préparation.

 

Créée par Marie-Thérèse Perrin à Cahors, en 1991, cette fête autour de l’art était, jusqu’en 2014, encore, annuelle. Fondé sur les bases d’une volonté qui avait été, au fil des années, quelque peu, oubliées, le Printemps de septembre préserve toute sa jeunesse, en faisant ressurgir l’esprit dans lequel il a été initialement pensé, comme nous l’explique Madame Perrin : « Lorsque j’ai créé ce festival, j’ai vraiment voulu que cela soit un festival ouvert à tous et d’une grande diversité. C’est une manifestation qui repose sur une dimension festivalière généreuse, exigeante, ludique, qui favorise la création, les découvertes formelles, crée un véritable dialogue avec son territoire et ses acteurs divers, en prise avec le monde en mouvement ».

 

Un programme riche de sa diversité qui s’inscrit dans la durée : 

Présenté le mardi 28 juin, à l’intérieur de l’Adresse, qui est la permanence du Printemps de septembre, en présence de tous les acteurs qui œuvrent dans l’ombre pour faire naître cet événement, des partenaires publics et privés qui permettent de financer les multiples actions, le programme élaboré et orchestré par Christian Bernard, le directeur du festival, est une invitation exceptionnelle lancée aux Toulousains. Déployés dans plus d’une vingtaine de lieux sélectionnés par une douzaine de commissaires d’exposition, c’est une cinquantaine d’artistes de vingt nationalités qui sont invités à faire rayonner cette manifestation.

 

Divisé en quatre grandes séquences, le Printemps de septembre diffusera ses propositions visuelles et musicales dans le musée des Augustins, des Abattoirs et Paul-Dupuy ; pénètrera au cœur d’une œuvre de Stan Douglas, Ragnar Kjartansson, Vincent Meessen ou de David Shrigley ; intègrera dans l’interprétation des lieux tels que le couvent des Jacobins avec une création de Hans Op de Beeck, ou ceux du Château d’Eau, de l’Hôtel-Dieu ou du Bazacle ; et envahira la ville aux couleurs de l’art, des bords de la Garonne aux caves des bars et restaurants.

 

Durant quatre semaines ce sont sept expositions collectives qui seront, ainsi, présentées ; une dizaine d’expositions personnelles proposées ; plus de vingt concerts sont programmés ; des performances réalisées et une série de rencontres qui rassemblera des artistes et leur public.

 

Enfin, pour ancrer durablement son influence sur la vie culturelle toulousaine, le Printemps de septembre, invite toutes celles, dont le prénom est « Ariane », à se faire connaître, pour leur indiquer leurs endroits préférés de la ville. Une belle initiative qui a pour finalité de créer une nouvelle animation touristique, à l’instar d’un « fil d’Ariane ».

 

Pour découvrir le détail de la programmation : http://www.printempsdeseptembre.com/fr/le-festival

 

 

Découvrez aussi la permanence :

L’Adresse du printemps de septembre

2, quai de la Daurade

31000 Toulouse

Bruno Samé