C Jean-Luc-Bertini
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Placée sous le signe d’une Afrique nouvelle et de la condition noire, la 12e édition du Marathon des mots a connu une fréquentation intense tout au long du week-end. Près de 60 lieux de l’agglomération toulousaine étaient mobilisés pour accueillir 160 lectures, rencontres, spectacles, concerts en compagnie des écrivains venus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.
Aux côtés des écrivains et intellectuels reconnus comme Scholastique Mukasonga, Alain Mabanckou, Boualem Sansal, Leonora Miano, Dany Laferrière, Sami Tchak, Pap Ndiaye ou Abdourahman Waberi, c’est une toute nouvelle génération d’écrivains africains que le Marathon des mots a fait découvrir. Lucy Mushita (Zimbabwe), Beata Umubyeyi Mairesse (Rwanda), Leye Adenle, Chinelo Okparanta, Chigozie Obioma (Nigeria), Nii Ayikwei Parkes (Ghana), Fiston Mwanza Mujila (Congo), Ondjaki (Angola), Felwine Sarr (Sénégal) ont ainsi été parmi les écrivains les plus appréciés du public, faisant salle comble à chacune de leurs interventions.
A l’habitude, le Marathon des mots proposait un cycle consacré aux littératures de l’intime avec des écrivains parmi les plus prestigieux de la littérature française : Christine Angot, Annie Ernaux, Yann Quéffelec, Marie Darrieussecq, Nathalie Azoulai, Camille Laurens, Bertrand Schefer, Gérard Lefort ont, eux aussi connu les ferveurs du public.
La prochaine édition du Marathon des mots se déroulera du 22 au 25 juin 2017.
La rédaction
