Toulouse dans la course au Patrimoine mondial de l’Unesco

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 Saint Sernin accueillant L’Orchestre de L’UT1 Capitole en Concert
Saint Sernin accueillant L’Orchestre de L’UT1 Capitole en Concert

Lancé il y un an par la municipalité, le dossier de l’inscription de la ville au « Patrimoine mondial de l’Unesco » est porté par la Ville et par Christine Albanel. Même si ce genre de dossier peut mûrir parfois une dizaine d’années pour obtenir la fameuse inscription, l’ancienne ministre de la culture sous Nicolas Sarkozy est un atout non négligeable pour la Ville rose.

 

A l’mage de Bordeaux et d’Albi, Toulouse veut diversifier son économie et une reconnaissance de l’UNESCO serait un atout considérable pour développer encore plus le tourisme dans une ville qui désire se diversifier au-delà du tout « aéronautique et spatial ».

 

Pour sortir de cette monoculture économique et mettre en valeur les richesses du patrimoine le dossier toulousain est mis en lumière par Christine Albanel qui dispose d’un bon réseau et qui connait bien le fonctionnement parfois complexe de l’UNESCO. Chistine Albanel explique que pour s’attirer les faveurs de l’organisation il faut « raconter une histoire et il faut que cette histoire soit cohérente et originale ».

 

A Toulouse, 3 sites sont déjà au Patrimoine mondial de l’Unesco : Le canal du Midi et 2 sites inscrits au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle, la basilique Saint-Sernin, et l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques.

 

Pour taper dans l’œil des observateurs, le comité d’orientation toulousain pour l’inscription de la ville au « Patrimoine mondial de l’Unesco » a décidé de miser sur 4 thématiques : la Garonne, le pastel, l’aéronautique et le pouvoir des Capitouls au 12è siècle.

 

 

Pierre Jean Gonzalez