L’observatoire de l’état d’urgence opérationnel dés ce lundi à Toulouse.

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Alors que le premier ministre a confirmé samedi soir sur France 2 son désir d’étendre l’état d’urgence décrété le 14 novembre, des associations et des syndicats comme la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) et le SDF (Syndicat des Avocats de France ) ont mis en place un observatoire de l’état d’urgence à Toulouse.

 

Ce sont les assignations à résidence dans le cadre de la COP 21, notamment d’écologistes qui avaient milité contre le barrage de Sivens, qui ont alerté les avocats toulousains et la LDH qui craignent une extension de l’état d’urgence à tout et n’importe quoi.

 

Dans la forme, des perquisitions « musclées » ont été dénoncées par les associations et l’observatoire de l’état d’urgence va mettre en place un numéro d’appel destiné à recueillir les témoignages de personnes estimant avoir été victimes d’abus.

 

De son propre aveu Manuel Valls a fait un bilan mitigé en terme de chiffres des opérations menées sous l’état d’urgence, 3000 perquisitions pour quelques « dizaines d’armes saisies» et peu d’assignations à résidence au final : «  Ces opérations nous ont surtout permis de récolter des renseignements  nécessaires pour des enquêtes futures », a déclaré le premier ministre.

 

L’observatoire de l’état d’urgence toulousain rendra son premier rapport d’ici 1 mois.

 

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Pierre Jean Gonzalez