Des chefs-d’oeuvre du Prado exposés au musée Ingres de Montauban

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Musée du Prado
CDR

C’est une exposition Ingres du musée du Louvre avec le musée du Prado qui est à l’origine du rendez-vous baptisé « Le Portrait Espagnol dans les collections du Prado » que proposent la ville de Montauban et son célèbre musée du 4 décembre 2015 au 3 avril 2016. En effet, si le Louvre et le Prado ont pu organiser cette exposition consacrée à l’artiste montalbanais, c’est notamment grâce à la généreuse collaboration du musée Ingres de Montauban qui, à cette occasion, a demandé à bénéficier en échange de sa participation à l’exposition madrilène, du prêt exceptionnel de plusieurs chefs d’œuvres des collections du musée du Prado.

 

C’est ainsi que ces tableaux seront présentés du 4 décembre 2015 au 3 avril 2016 dans la grande salle Ingres, accompagnés d’un accrochage d’œuvres permettant de témoigner de l’intérêt qu’Ingres portait à l’Espagne, sujet assez peu connu du public davantage habitué à voir le maître dialoguer avec l’Italie. Issus des pinceaux des plus grands peintres espagnols : Le Greco, Vélasquez, Goya… les tableaux prêtés par le Prado à Montauban n’ont jamais été montrés en France auparavant.

 

Réunis par une thématique commune – le portrait, genre cher à Ingres – ils nous donnent à voir une image de la société espagnole du XVIe au début du XXe siècle. Ainsi parmi les chef d’œuvres présentés, les visiteurs pourront découvrir le « Portrait d’un jeune chevalier » du Greco ou celui de « Marie d’Autriche, reine de Hongrie » par Velázquez ou encore celui du « Général Antonio Ricardos » de Francisco de Goya ainsi que d’autres peintures réalisées par les artistes espagnols les plus prestigieux : Juan Carreño de Miranda, le rival de Vélasquez, Vicente López Portaña le plus raffiné des artistes, Anton Raphaël Mengs et son néoclassicisme subtil, Federico de Madrazo le plus fervent admirateur d’Ingres en Espagne, ou enfin le célèbre Sorolla.

 

Le Portrait Espagnol dans les collections du Prado :

du 4 décembre 2015 au 3 avril 2016 au musée Ingres

 

 

La rédaction