À l’appel des syndicats, CGT, FSU et Solidaires et de nombreuses associations telles que la Ligue des droits de l’homme, le DAL, Taktikollectif, l’université populaire de Toulouse ou le mouvement de la paix, la grande marche de samedi défendra « la paix, la démocratie, les libertés et la laïcité ».
« On espère qu’il y aura une présence massive de jeunes car ce sont eux qui ont été particulièrement ciblés lors des attentats de Paris et on pense qu’ils se sont reconnus », nous explique Jean-Claude Cathala membre du bureau départemental de la CGT Haute-Garonne.
Pour différencier cette manifestation des celles des minutes de silence de mardi la coordination syndicale et les associations veulent réaffirmer « leur attachement aux libertés individuelles et collectives par rapport aux mesures d’urgence prises par le gouvernement en matière de sécurité ».
En janvier dernier sur les 120 000 personnes qui avaient pris part à la marche une dizaine de participants avaient été pris de « malaises » au niveau du départ et les pompiers avaient été quelque peu gênés dans leurs interventions. Cette année la coordination a prévenu tous désagréments en amont avec les autorités : « On a tout calé hier après-midi avec la préfecture et nous avons décidé de modifier le tracé de la marche pour des raisons de sécurité mais aussi pour permettre un meilleur accès aux pompiers et aux forces de l’ordre », confirme Jean-Claude Cathala.
Par principe les syndicats ne donnent pas d’estimation de manifestants mais la préfecture « attend plusieurs milliers de participants » lors de cette grande marche.
Les premiers signataires de la marche : CGT31, FSU31, Solidaires31, UNEF MP, Ligue des Droits de l’Homme, Fondation Copernic31, Université Populaire Toulouse, Tactikollectif, Dellarte, Coordination Pas Sans Nous MP, Mutami, Radio Mon Païs, Mouvement de la Paix, DAL Toulouse 31, MRAP, RESF 31, Collectif d’habitants de bagatelle « Stop à la violence », CSF 31.
Pierre Jean Gonzalez
