Alors que le DAL (Droit au logement) lutte pour que les « Syriens des Izards » ne soient pas disséminés dans tout le pays, le gouvernement envoie à grands frais des migrants de Calais vers le centre de rétention de Toulouse à l’aide d’un jet privé. Une situation ubuesque car d’un côté l’État veut désengorger la « jungle » de Calais mais il oublie de proposer des solutions pour ceux qui sont déjà sur Toulouse.
Réunis devant la préfecture les militants du Dal Toulouse 31 sont venus défendre les réfugiés syriens qui occupent un immeuble d’Habitat Toulouse aux Izards. Une action pour que les obligations de déplacements des migrants vers d’autres villes soient en cohérence avec la situation des familles :
« Il y a déjà une famille qui est partie à La Rochelle, mais une famille qui s’est divisée car dans ce cas la grand-mère va rester sur Toulouse. Elle n’est pas considérée comme faisant partie de « la famille nucléaire » c’est à dire, mère, père et enfants », regrette François Piquemal porte-parole du DAL Toulouse 31.
« Depuis 2 semaines on fait aux familles syriennes des obligations de relogement sur des villes comme la Rochelle, Rochefort et Lyon. On ne va pas sous-traiter le problème des réfugiés à d’autres ville », rajoute le militant.
« La préfecture dit qu’il n’y a pas de place sur Toulouse, alors elle doit se retourner vers Mme Pinel, la ministre du logement afin d’accréditer des fonds pour créer des centres d’accueil de demandeurs d’asile sachant en plus qu’il en existe un tout près. Il suffirait d’un accord Mairie-Préfecture pour que le dossier des 200 Syriens soit réglé », termine François Piquemal.
Suite à la réunion de ce matin entre le DAL Toulouse 31 et la Préfecture, une prochaine réunion tripartite avec Habitat Toulouse a été actée. M. Biasotto, président d’Habitat Toulouse a déclaré aux militants du DAL son envie d’une telle réunion au sujet du logement des réfugiés syriens des Izards. Sur le problème de l’envoi de familles syriennes de Toulouse à des centaines de kilomètres, Lyon, La Rochelle, et Rochefort, la Préfecture a répondu que les places sont attribuées nationalement et qu’il existe une carence en Haute-Garonne…affaire à suivre !
Pierre Jean Gonzalez
 lutte pour que les « Syriens des Izards » ne soient pas disséminés dans tout le pays, le gouvernement envoie à grands frais des migrants de Calais vers le centre de rétention de Toulouse à l'aide d'un jet privé. Une situation ubuesque car d'un côté l'État veut désengorger la « jungle » de Calais mais il oublie de proposer des solutions pour ceux qui sont déjà sur Toulouse.){kind=link}