Au service de l’enfance et de la petite enfance depuis de nombreuses années, la compagnie Théâtrale Francophone venue tout droit de Montpellier, présente jusqu’au 23 août au Théâtre de la Violette, deux voyages au pays de l’imaginaire, destinés à un public familial et plus particulièrement aux très jeunes enfants.
Situé dans le quartier de Borderouge au Nord-Est de la ville de Toulouse, le Théâtre de la Violette est un lieu de vie où la passion de l’art théâtral se transmet aux tout-petits comme aux plus grands. Gérée par l’association Victoria Régia, cette salle de 46 places reçoit toute l’année des compagnies théâtrales toulousaines et d’ailleurs. « Il y a beaucoup de spectacles d’affaire qui sont dédiés aux jeunes publics. En ce qui concerne le très jeune public, c’est–à-dire les enfants entre 6 mois et 5 ans, nous proposons des spectacles tous les mercredis et dimanches matins à 11h toute l’année », nous indique Laure la représentante du théâtre. Elle poursuit en précisant : « Nous faisons également des séances tous publics ouvertes aux écoles et aux gens du quartier. Nous organisons aussi des séances spéciales pour les IME (Instituts Médico-Éducatifs), et nous consacrons une séance supplémentaire pour les groupes d’assistantes maternelles ».
En plus de ces activités collectives, les mercredis, samedis et dimanches après-midi, l’ouverture du théâtre est proposée aux enfants de 3 ans à 10 ans, avec en guise de représentation le récit d’une sirène et d’un marin drôle et poétique : « Conte salé ».
Un univers favorable à la créativité
Pour inaugurer cette première ouverture du théâtre durant l’été, la Compagnie Théâtrale Francophone est venue présenter deux spectacles uniques mis en scène par Damiane Goudet et interprétés l’un par Nicolas Jankowski et l’autre part par Lili Fagit tous deux comédiens professionnels.
Titam, Cmoi et Léou Doudou sont des histoires qui font rêver et forgent l’imagination. Créé en septembre 2013, le premier spectacle nous raconte l’histoire de Titam qui nous invite au voyage en partant de sa chambre d’enfant. Entouré de ses jouets en forme de balles et de cylindres, il enrichit sa collection d’un cube nommé Bébert, un cube qui refusait tout bonnement de rouler. Il est fait référence à la notion de différence et de la manière dont il est possible de s’exprimer en partant de sa singularité. L’autre représentation nous est décrite comme l’exploration d’un univers tendre, chanté, « signé », « bruité » et « onomatopié ». On y donne des conseils de rangement tout en faisant sortir des « émotions liées à la séparation », à travers une allégorie du « caché/trouvé ».
Deux histoires portées par l’univers du cirque et dans lesquelles l’imagination et le jeu sont les prétextes judicieux pour apporter une parole fragile, pleine de sens et de vérité.
Vous pouvez retrouver le programme et réserver votre place pour assister au prochain spectacle sur : www.theatredelaviolette.com ou www.cietheatralefrancophone.jimdo.com
Bruno Samé
