le Stade toulousain offre une dernière demie à Guy Novés

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En prenant la tête dans le money time Toulouse s’impose d’un crampon face à Oyonnax (20-19) à Ernest Wallon. Avant de prendre les commandes de l’équipe de France après la Coupe du Monde, le manager historique des rouge et noir peut désormais partir la tête haute.

 

À l’image d’une saison mal engagée au départ, le Stade a su faire le dos rond avant de réagir face à Oyonnax pour doubler le néophyte dans la dernière ligne droite.

 

Peu à son aise dans la conduite du jeu Toulouse s’emmêlait les crayons et manquait d’efficacité, coup de pied direct en touche pour Flood, touche concédée par Médard à 5 mètres de sa ligne.

 
En face la réplique des Oyomen se construisait avec un maître mot, simplicité. Une stratégie autour de la conquête et des ballons portés pour prendre les devants avant la pause.

 
Dès la reprise Urdapiletta enfonçait le clou et Oyonnax faisait le break, une avance qui eut pour conséquence de réveiller le Stade qui se lançait dans un baroud d’honneur en imposant un volume physique supérieur.

 

Les entrées de la jeunesse stadiste en première ligne avec Aldegheri et Baille ont changé la physionomie de la fin du match, après une action de 80 mètres et 16 temps de jeu, Baille s’écroulait en terre promise.

 

Passé devant pour un petit point Toulouse ne lâchait plus rien et finissait à l’expérience par une série de pick and go, Oyonnax ne voyait plus le ballon et Guy Noves pouvait partir en laissant le Stade là ou l’aventure avait commencé…en demi-finale il y 20 ans.

 

 

Vidéo : Barrages – Albacete: « Novès ? Il parrait qu’il… par Omnisport-fr

 

 

 

Pierre Jean Gonzalez