Cville de Béziers
Après avoir invité Éric Zemmour, l’association toulousaine Face à Face organise la venue de Robert Ménard le lundi 18 mai. Une visite au cœur d’une polémique suite à la position du maire de Béziers sur le possible fichage d’enfants musulmans dans sa commune.
Créé en 2012 l’association Face à Face est train d’éveiller la curiosité dans le landerneau de la communication toulousaine. Après Éric Zemmour la venue de Robert Ménard en pleine tempête médiatique la met un peu plus devant les feux de l’actualité. « Tout le monde me demande pourquoi j’invite ce genre de personnage mais sa venue était programmée depuis longtemps et pour ma part j’avais déjà invité Robert Ménard au tout début de l’association et 3 ans après je voulais savoir où il en était, comment avait évolué sa pensée. J’ai découvert Robert Ménard quand il officiait sur Sud Radio, j’écoutais sa chronique le matin en voiture et je trouvais déjà à l’époque qu’il n’avait pas de langue de bois », précise Marie Coquelin, la fondatrice de l’association Face à Face. 3 ans plus tard et suite à la polémique sur le fichage des enfants musulmans l’élu apparaît pourtant comme plus sulfureux, Marie Coquelin nous donne son avis ce sujet. « Pour moi ce n’est pas un affreux Hitler, je ne sais pas si la droite veut faire ce genre de statistiques mais Valls en avait bien émis l’idée lui aussi, après je me dis que Ménard est maire d’une ville et que pour orienter sa politique il y des choses qu’il doit savoir, alors peut-être qu’il a trop parlé. J’ai vu un reportage sur sa commune et les Biterrois ont l’air satisfait et ça compte ».
José Bové contacté
Investie par le passé dans la lutte contre le mariage pour tous, Marie Coquelin se dit toujours apolitique et ne veut pas que l’on pense que seuls les polémistes à tendance « conservateurs » l’intéressent. « Si je pouvais faire venir José Bové ça serait très bien d’ailleurs j’ai eu des contacts avec lui pour le faire venir à Toulouse »,termine Marie Coquelin.
Pierre Jean Gonzalez
