Entre le roi du thriller et Toulouse la « Putain d’histoire » continue

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bernard nimier
photo/toulouse infos

Après le remarquable succès de ses trois précédents romans, Bernard Minier présentait à Toulouse son nouvel opus « Une putain d’histoire » paru chez XO Éditions. Un 4e roman qui marque un tournant dans la carrière de l’écrivain.

 

 

Dans son nouveau polar Bernard Minier a « mis en congé » un temps son fin limier fétiche le commandant Servaz. «  En fait on a divorcé avec Servaz, avec tout ce qui lui est arrivé il avait besoin de repos », s’esclaffe le romancier en préambule. Parti dans un autre direction l’auteur de « Glacé » et de « N’éteins pas la lumière », avait besoin d’un ailleurs et d’essayer autre chose. « En fait cela faisait longtemps que je voulais parler de l’adolescence et en plus à travers la voix d’un narrateur », reprend Bernard Minier. Contrat réussi pour l’auteur qui nous plonge dans le train de la tension dès les premières lignes.

« Au commencement est la peur. La peur de se noyer. La peur des autres, ceux qui me détestent, ceux qui veulent ma peau. La peur de la vérité aussi.

Autant vous le dire tout de suite : ce que je vais vous raconter va vous paraître incroyable. Ce n’est pas une histoire banale. Ça non. C’est une putain d’histoire. Ouais, une putain d’histoire….».

 

De l’embouchure à Seattle

Une fois le lecteur prévenu en quelques mots l’auteur donne le témoin à son héros, Henry un garçon de 16 ans adopté et élevé par 2 mamans et qui se pose beaucoup de questions sur ses origines. Coupé du monde, il vit sur une île boisée de Seattle. En parallèle un homme très riche recherche son enfant depuis 16 ans, un meurtre et tout bascule. Après avoir collaboré avec les policiers du commissariat de l’embouchure de Toulouse pour écrire ses livres précédents cet auteur de polar à succès a fait de même avec les shérifs locaux de Seattle. « Là-bas j’ai aussi été très bien reçu par les policiers car comme ce sont des élus ils sont friands de communication et ils m’ont beaucoup aidé lors de mes repérages, affaire à suivre ! », termine Bernard Minier.

 

 

 

 

 

Pierre Jean Gonzalez