La Dynamo : « Nous avons besoin de 600 000 Euros »

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photo: Crédit Dynamo

Afin de mener à bien la nouvelle implantation de la Dynamo dans le quartier Bonnefoy au sein de l’ancien cinéma le CINEO, les porteurs de projet de cette Dynamo New-look demanderont 600 000 Euros aux collectivités locales et régionales lors de la table ronde du 12 mai.

 

 

 

Au total la réhabilitation du cinéma le CINEO et la création de cette nouvelle salle dédiée aux musiques actuelles a été chiffré à 2 Millions d’Euros par le groupe d’associés qui devrait fonctionner sous forme de coopérative. « Les 600 000 Euros dont nous avons besoin serviront uniquement pour la réhabilitation du lieu, une somme à répartir entre Toulouse Métropole, le conseil départemental et le conseil régional. Pour la partie salle de concerts et pour le restaurant que nous voulons monter, nous mettrons le reste soit à l’aide d’emprunts bancaires soit sous forme d’apports personnels », détaille Gilles Jumaire le patron de la société Bleu Citron. Malgré le vent d’austérité qui souffle du côté de la mairie Gilles Jumaire en vieux routier de la production ne désarme pas. « Je ne veux pas commenter les informations parues dans la presse selon lesquelles les jeux seraient faits et que la mairie ne voudrait pas investir dans la coopérative, j’attends d’abord la table ronde avec tous les acteurs du dossier ». S’il semble acquis que le conseil départemental et que le conseil régional répondront favorablement aux besoins de la nouvelle Dynamo, les rumeurs côté Capitole ne sont pas très bonnes dernièrement.

 

Des salles complémentaires

Avec le Métronum et la salle de la Mounéde qui devrait rouvrir prochainement Toulouse semble  déjà bien loti au niveau des salles dédiées aux musiques actuelles. « Il est vrai que le Métronum est un superbe outil de travail mais là n’est pas le problème, l’accord de la métropole est central car déjà nous sommes sur son territoire et que cette salle sera unique à Toulouse. Ce sera un lieu de convivialité avec des échanges autour de la musique mais aussi avec la possibilité de se restaurer et de créer du lien social en centre-ville », Conclut Gilles Jumaire.

 

 

 

Pierre Jean Gonzalez