Transports : Toulouse mène « une politique d’équilibre et de vivre ensemble »

365
Jean Michel Lattes (en train de parler), vice-président de Toulouse métropole en charge des transports et de la mobilité. Photo / CTI

Du 16 au 22 septembre, Toulouse lance la 13e édition de la semaine européenne de la mobilité. De la sensibilisation des plus jeunes aux conférences organisées par la collectivité, le programme vise à changer la manière de se déplacer en ville.

 

Opter pour un mode de transport « durable », c’est l’objectif de cette 13e édition de la semaine européenne de la mobilité. Entre les découvertes du patrimoine à pieds ou à vélo, la présentation de véhicules électriques, la mise en place de simulateurs d’accidents, il y aura mieux à faire cette semaine que de prendre la voiture. Si ce n’est pour le covoiturage, qui est « un moyen de mobilité qui explose », explique Jean-Michel Lattes, vice-président de Toulouse métropole en charge des transports et de la mobilité. « Dans le cadre de cette semaine, nous voulons identifier des sites de covoiturage, qui serviront de points de rendez-vous dans la ville ». Certains sont déjà en cours d’installation et seront expérimentés ce mardi.

Voiture, métro, vélo, tramway, bus, rollers ou skateboard, Jean-Michel Lattes veut développer tous les modes de transports sans en stigmatiser certains. « Ma politique en matière de mobilité est une politique d’équilibre et de vivre ensemble », précise-t-il. C’est dans ce but qu’une quarantaine d’exposants, représentants « tous les moyens de transport » vont s’installer place du Capitole le 19 septembre.

 

La marche : « un outil nouveau »

La Communauté urbaine de Toulouse, dans l’esprit de cette semaine de la mobilité, compte rendre accessible « très prochainement » un guide pour piéton. « La marche est un outil nouveau », explique Jean-Michel Lattes. « Les gens se rendent compte que dans Toulouse centre, le moyen le plus rapide pour se déplacer est à pied ». Toulouse piéton va donc permettre « à ceux qui sont à rollers, à trottinettes ou à pieds » de se repérer dans les rues, mais aussi « d’évaluer le temps du trajet ».

 

Article de Nicolas Drusian