Accueil Blog Page 1319

Ecomobilité : les Verts toulousains satisfaits et ambitieux

A l’occasion de la semaine européenne de la mobilité,  EELV Toulouse salue toutes les initiatives visant à promouvoir les mobilités alternatives à la voiture individuelle mais soulignent que le « Plan de Déplacements Urbains en cours ne permettra pas de respecter la réglementation environnementale ». « Pour réduire le budget transports des ménages, pour en finir avec l’engorgement de notre agglomération, l’effort doit être porté prioritairement sur les transports collectifs, le vélo et plus généralement sur l’écomobilité » écrivent les Verts dans un communiqué.

 

Parmi un ensemble de mesures, ces derniers proposent « des bus express sur tous les grands axes, le plus possible en site propre et moins polluants en développant une filière biogaz, un plan d’urgence Vélo pour un réseau structurant, continu et de qualité, en 3 ans, une réduction immédiate de la vitesse dans 80% de nos rues, dans l’agglomération (à 30, voire 20km/h), afin que chacun y soit en sécurité: enfant, sénior, personne handicapée, tout le centre-ville et les centres des quartiers aménagés pour les piétons, avec une multiplication de cheminements piétonniers agréables (arbres, bancs, points d’eau et toilettes…) et un plan d’urgence pour rendre les trottoirs et cheminements accessibles aux personnes en situation de handicap ».

Quant à l’arrivée de la LGV à Toulouse, les Verts « rappelent qu’une modernisation de la ligne existante apporterait un gain important en temps de parcours, pour une empreinte écologique bien moindre, et un coût très inférieur. Le cadencement des trains du quotidien autour de l’agglomération toulousaine participera au désengorgement des rocades ».

Enfin, « notre projet de transition écologique permettra de lutter contre l’étalement urbain, avec une organisation moins génératrice de déplacements : relocalisation des activités, circuits courts, télétravail ».

 

Communiqué de presse

Affichage sauvage : la mairie met une « prune » à Debout la République 31

Lors de sa dernière campagne d’affichage dans Toulouse, Debout la République 31 a reçu une contravention financière au nom de l’esthétique urbaine. Une « prune » que le parti ne conteste pas mais qui lui inspire deux questions. Des interrogations formulées à Alexandre Marciel, vice-président du grand Toulouse délégué à la propreté dans une lettre ouverte. La voici.

« Monsieur,

En juin dernier, DLR31 et le MPF31 présentaient à la presse un projet municipal commun en préparation des élections de mars 2014, intitulé « De l’ordre à Toulouse !». Ce dernier insistait sur le fait qu’après une mandature de votre majorité, la ville de Toulouse était à la dérive. Dérive en particulier dans les domaines de la sécurité, de la fiscalité, de la circulation, du bétonnage et du clientélisme.

Il s’ensuivit une campagne d’affichage dans Toulouse. Hélas ! Tous les responsables politiques locaux savent combien les emplacements municipaux prévus à cet effet sont insuffisants. Certains militants de nos partis respectifs ont en conséquence pris l’habitude depuis des décennies à Toulouse d’apposer des affiches hors de ces emplacements, sur le domaine public.

Une certaine tolérance des pouvoirs publics a d’ailleurs toujours existé. Pourtant par votre courrier du 6/09/2013 vous nous adressez une contravention financière au nom de l’esthétique urbaine et de votre volonté d’améliorer la propreté.

C’est un objectif effectivement respectable, auquel nous voulons bien souscrire, mais qui semble mettre fin à une traditionnelle tolérance qui favorisait l’expression démocratique. Ce sont d’ailleurs généralement les partis et mouvements de gauche qui en usent le plus et donc nuisent le plus à l’esthétique urbaine.

Cela nous inspire deux questions à votre endroit que nous voulons rendre publiques par voie de presse :

1/ Si vous souhaitez combattre l’affichage sauvage au titre de la propreté, comptez-vous alors augmenter significativement le nombre d’emplacements municipaux pour l’affichage afin de maintenir un niveau d’information et de démocratie suffisant dans les rues de Toulouse ?

2/ Si vous souhaitez combattre l’affichage sauvage au titre de la propreté, pouvez-vous nous apporter des preuves que cette politique de contravention sans discussion préalable est appliquée aussi à ceux qui en usent le plus, c’est-à-dire les partis et mouvements de gauche qui soutiennent votre majorité ?

Sans réponse convaincante de votre part sur le second point, une conclusion s’imposerait aux yeux des électeurs toulousains : loin des motifs nobles de propreté, c’est bien un motif politique qui vous anime. Celui de faire taire une expression démocratique faisant le bilan de votre majorité. On comprendrait alors que dénoncer vos dérives en matière de sécurité, de fiscalité, de circulation, de bétonnage et de clientélisme vous ait piqué au vif, montrant ainsi une certaine justesse dans la critique et vous poussant à agir par la contrainte financière à notre endroit.

Bref vous le comprendrez, nous partageons votre vision de ville plus propre si elle n’est pas politiquement instrumentalisée.

Dans l’attente de vos réponses, nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le vice-président, l’expression de nos sentiments respectueux ».

 

Communiqué de presse

L’aéroport Toulouse-Blagnac veut une ligne vers New-York, et vous ?

L’aéroport de Toulouse-Blagnac lance une campagne de mobilisation sur les réseaux sociaux auprès des Toulousains, de la région Midi-Pyrénées et du Grand Sud-Ouest. L’objectif ? Obtenir un soutien massif qui serait un argument supplémentaire pour convaincre les compagnies aériennes potentielles d’ouvrir la ligne Toulouse-New York.

 

L’heure de la mobilisation a sonné ! C’est en tout cas le slogan de l’aéroport Toulouse-Blagnac qui demande aux passagers intéressés de « convaincre les compagnies aériennes potentielles d’ouvrir la ligne Toulouse-New York. Pour cela, l’aéroport propose aux internautes de liker et partager le plus possible le post qui se trouve sur sa page Facebook ou de tweeter un maximum avec le hastag #ToulouseNewYork.

 

Communiqué de presse

Les socialistes toulousains lancent leur grande campagne de porte à porte

« Depuis 2008, la gauche toulousaine a réveillé Toulouse. Notre ville qui était recroquevillée sur elle même est maintenant une ville qui avance, le cœur d’une métropole qui compte ». « Fiers de l’action de la gauche », les socialistes Toulousains lancent une grande campagne de porte à porte vers les toulousains.

« Pour porter notre bilan au plus près des habitants, nous lançons une grande campagne de mobilisation. A partir du 20 septembre, des centaines de militants et volontaires iront quotidiennement à la rencontre des habitants pour leur faire connaître le sens de notre action et les différents projets qui nous ont permis de remettre Toulouse en marche. En parallèle de ce porte à porte quotidien, de nombreux outils permettront de mener cette campagne sur tous les terrains, réels ou virtuels… «

 

Communiqué de presse

Toulouse : Solène Mallié veut un salon du mariage « à taille humaine »

Pour la troisième année consécutive, un salon du mariage un peut particulier va se dérouler ce week-end au Casino Théâtre Barriere de Toulouse. Cet évènement « à taille humaine » réunira 34 créateurs toulousains.

 

« Provoquer la rencontre humaine », voila le leitmotiv du salon créé par Solène Mallié. «  Nous ne voulons pas d’un salon où se retrouvent plus de 80 exposants qui vont faire la course aux clients et aux prix durant la durée de l’exposition », explique l’organisatrice. Pour ce faire, elle a travaillé de concert avec une décoratrice afin de « supprimer toute sensation de stand ». « Nous allons redorer entièrement la salle » explique-t-elle. Chaque exposant se retrouvera ainsi avec des codes vestimentaires et de décoration de leurs espaces afin de ne pas jurer avec l’atmosphère que l’organisatrice tente d’instiller au salon. De plus, « il n’y aura que 3 professionnels par domaine de compétence, avec des prix similaires, afin que l’on ait un vrai coup de cœur pour la société et non pas pour le prix » souligne Solène Mallié qui veut « que les visiteurs passent un bon moment, et que le salon reste à taille humaine ». Ce principe «  à l’air de fonctionner puisque nous avons de très bons retours sur ce salon de Toulouse, mais aussi sur ceux de Bordeaux et Lyon ». Le mot d’ordre est donc « talent est originalité ».

 

Une idée partie d’une boutade

Solène Mallié n’a pas toujours été dans le mariage. A l’origine assistance de production pour Patrick De Carolis, elle quitte son poste pour aménager à Toulouse. C’est sur le conseil de l’une de ses amies qu’elle devient wedding planner et tente de percer dans le milieu. Mais l’origine du salon viendra d’une boutade faite lors d’un salon au sein duquel elle présentait ses services. « J’ai toujours mille idées à la minute, et c’est en réponse à une énième idée que l’on me dit avec humour que je n’avais qu’à créer mon propre salon », se rappelle-t-elle. C’est ainsi, en partenariat avec le groupe Barriere, qu’elle lance son salon du mariage à Deauville puis Toulouse pour en arriver à la troisième édition qui se déroule cette année dans la ville rose. «  Le mariage est en train de changer, on le voit clairement outre-atlantique, et je pense qu’il faut proposer de nouveaux salons pour ces nouveaux mariages » conclue-t-elle.

 

Article de François Nys

Chez Simone, une série toulousaine qui « vulgarise les systèmes économiques »

Organisé pour la 2ème année consécutive à Toulouse, le Cartoon Forum réunit jusqu’au 20 septembre près de 800 professionnels européens du cinéma d’animation. Cette année, sur les 68 projets sélectionnés, 2 sont entièrement fabriqués en Midi-Pyrénées : Oueilles et Chez Simone. Rencontre avec la réalisatrice Alwa Deluze qui explique la genèse et les objectifs de cette série.

 

Toulouse Infos : Pouvez-vous vous présenter et nous présenter Anoki ?

Alwa Deluze : Je suis journaliste de formation et j’ai monté Anoki à Toulouse il y a 4 ans. Nous faisons de la production de reportages afin de les vendre aux chaines de télévision et des vidéos d’entreprise. J’occupe le poste de productrice et réalisatrice dans la petite entreprise que nous avons.

T.I : Qu’est-ce que Chez Simone ?

A.D : C’est une série qui sera découpée en épisodes de 4 minutes. Elle met en scène Simone, une propriétaire d’épicerie qui se retrouve face à la concurrence d’un supermarché. Afin de s’en sortir, elle va tenter d’apprendre les concepts économiques du monde qui l’entoure afin de s’en servir pour survivre.

T.I : Comment vous est venue l’idée ?

A.D : C’est la rencontre avec Marc Ivaldi, professeur à la Toulouse School of Economics qui a lancé le projet. Nous voulions faire une série sur les systèmes économiques. Au départ, l’idée se portait sur un dictionnaire vidéo de l’économie, mais c’était trop obscur et restreint à un certain public. Nous avons préféré faire une série grand public qui vulgarise les systèmes économiques sans pour autant donner des leçons d’économie avec une voix off en fond.

TI : Pourquoi une épicerie ?

C’est notre scénariste qui a eu alors l’idée. C’est un lieu neutre et qui a en même temps une grande place dans l’imaginaire collectif. Simone est une sexagénaire que tout le monde aura déjà croisée au moins une fois dans sa vie, un peu folle, un peu cougar et résolument humaine. Ainsi nous pouvons expliquer les systèmes économiques à tous. Nous sommes ensuite allés voir le studio Xbo films pour faire l’animation, c’est un studio qui à une grande renommée nationale pour son travail.

T.I : C’est un sacré défi de vulgariser ce sujet

A.D : Oui, mais c’est très important. De nos jours, les guerres sont majoritairement économiques, et comprendre ce sujet revient à comprendre le monde qui nous entoure. C’est pour ça que nous n’allons pas expliquer un concept entier lors d’un épisode de quatre minutes. Nous allons fonctionner par thème et traiter un ses aspects dans chaque épisode. Le premier étant sur la compétitivité.

T.I : Combien d’épisodes comportent la première saison ?

A.D : La première saison comportera 78 épisodes de 4 minutes.

 

Propos recueillis par François Nys

Province : une sémantique politique

Dans un État républicain qui aime avoir une seule tête, comme il est utile d’avoir une seule tête associative en face pour parler des subventions aux associations occitanes… Il est également utile de n’avoir qu’un seul mot pour désigner les habitants hors Paris… C’est ainsi que les télévisions parisiennes imposent la sémantique, et rendent nos propos souvent anti-occitan sans le savoir, notamment en employant Province pour déterminer les régions de France…

 

Aquel mot de «province» es emplegat per totes los imperialistas, aital en anglés avèm un emplec de «province» dempuèi 1330, e aquel es vengut del francés ancian, normand mai que tot, «province», donc a partir del moment que l’Estat francés se formava sus l’esquina politica e economica occitana, «conquête du midi». Lo francés, coma l’occitan, es format de la granda basa semantica latina, l’occitan a gardat l’escrit latin per «província». Aquel mot latin far referéncia a l’espaci politic gerit pels magistrats, donc aqueles qu’an pas dreit a la democracia modèl roman. Son territòris (de la semantica tecnocratica actuala) que los poblaments son pas tenguts d’èstre de la gestion legala romana, donc i a pas de ciutadans dins aquel espaci politic ; en d’autres tèrmis es Argèria abans 1962 quora la republica francesa o parisenca a installat la diferenciacion de la ciutadanetat en foncion de l’origina terrotoriala, africana o europèa, en Africa del nòrd. Un modèl qu’es dins lo cap de mantunes ciutadans franceses, ntoament se la persona parla occitan, e vòl l’ensnehament de sa lenga pels dròlles, o coma al País Basque, Iparralde, que mantunes vagada la discriminacion francesa favoriza los locutors franceses contra la demanda basca d’ensenhament ; e o practica l’administracion republicana, coma praticava lo magistrat roman dins la província.

Se cerquèm dedins la lenga latina, l’etimologia, podrèm triar doás partidas « pro- » (‘al delai de’) e « vincere » (‘territòri contraròtlat’), Donc « Província » èra un territòri o una determinacion que lo magistrat roman aviá lo contròtle en nom del govèrn republican roman central ; donc una partida de las leis romanas s’i aplicava, una partida sonque en foncion del magistrat.

Es tanben a-n aquel moment la reconeisséncia de Roma per territòris en via d’èstre de Roma ; se parlava aital que Narbona èra la segonda Roma, la «província narbonesa», mas lo mot es damorat pel nom transformat pel latin vulgar, occitana ara, de Provença, la region qu’anuèit parla un dialecte de l’occitan de Somièras a la valada oèst del Var (per rason politica anciana).

Dins l’Estat francés, l’expression «en province» es correntament emplegada pels Parisencs, e sovent l’emplegan, un pauc coma mèstre Jourdan fasiá de pròsa sense saber… Es un mot que son rasons de mantunas protestacions dedins los mèdias franceses sense que cap mèdia acabèsse d’oblidat lo ton colonialista del mot, e oblidat lo seu emplec. La semantica colonialista francesa es correntament entenduda pertot sus la planèta, per descripcion politica que fan que lo centre de poder jacobin es valorizat coma l’unica solucion per la democracia. Aital se podrà entendre, «quora la província non parla coma París», se podrà entendre parlar del «Far West contra la Republica», la Província dona quasiment un ton politic mespresant politicament.

Estent 95 % del territòri exagonal francés, la «província» es donc grandament Occitània (3/5 de l’Estat exagonal europèu francés) ; es la rason perqué lo mot es emplegat a Tolosa ? Sovent non. Es emplegat perqué, per determinar çò qu’es pas Tolosa, se sap pas, per la rèsta de l’Estat ; per Bordèu es parier ; per Marselha o Niça digun çò «qu’es pas de Marselha o Niça», se pòrta un sol nom generic. Donc es plan un nom generic ligat a la capitalitat e al centralisme francés : «out side of Paris» coma díson ara los Parisencs.

Abans la Revolucion de 1789, l’Estat francés èra fait de tres legalitats, aquela de París, aquela d’Avinhon e aquela de Navarra ; Savòia e Niça èra pas de l’Estat francés abans 1860, 30 ans aprèp Argièr (!). Una mapa explica plan çò que lo sistèma reial podiá pensar d’Occitània (l’ai a la vòstra dispausicion) ; se cal pas imaginar que lo percebut aguèsse cambiat aprèp 1792, l’arribada dels jacobins o centralistas franceses al poder, son sempre al poder politic o administratiu ; e i son damorats, e se son multiplicats dedins lo sistèma de la decentralizacion, coma dins totes los servicis d’Estat. Lo mot es alara plan emplegats dins totes aquestes ròdols, e quitament dins la boca dels sindicalistas dels foncionaris majoritaris de l’administracion decentralizada, FO parla de província, e fonciona dins los comunicats sul tèma de la decentralizacion contra aquel sistèma e ambe aquesta semantica, un pauc coma lo FN, o Debout le République, mai tanben los militants professorals de l’Éducation Nationale.

Lo mot «província» aurà una longa vida dabans nosautres, pels sègles XXIen, de moment que Occitània non se desperta de faiçon democratica al modèl que podèl veire de l’autre costat de la frontièra del tractat dels Pirinèus ; de moment que lo modèl urgent per la societat politica d’Occitània es lo modèl parisenc de ditatura jacobina del cap unic que cal saber seleccionar, coma per l’armada, per d’unes magistralas votacions partidocratas.

Personalament, es un mot que sabi pas emplegar, e que soi d’aqueles que protestan quora s’emplega a Tolosa.

 

Chronique de Jacme Delmas – Blog : , partenaire de Toulouse Infos

Philippe Lasterle : « C’est à l’UDI de mener le combat frontal contre le Front National »

Après les récentes déclarations de François Fillon invitant à « voter pour le moins sectaire » en cas de duel FN/PS au 2e tour des municipales, « deux lignes inconciliables cohabitent désormais à l’UMP. L’une, courageuse, prônée par Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin, réaffirme le principe du Front Républicain. L’autre, dangereuse, conduit à normaliser le Front National. Or, le FN n’est pas un parti « normal » et ne le sera jamais » écrit Philippe Lasterle dans un communiqué.

 

« C’est donc à l’UDI qu’il appartient plus que jamais de mener le combat frontal contre le Front National. C’est à nous, centristes humanistes, républicains modérés et européanistes convaincus, qu’il appartient de monter en 1ère ligne face au populisme et à l’extrême-droite. Pour cela, nous devons démontrer que l’application des recettes simplistes et démagogiques du FN conduirait notre pays à la catastrophe économique, au chaos social et à l’isolement.

Reposant sur un diagnostic objectif des forces et des faiblesses de notre pays, les propositions de l’UDI (baisse de la fiscalité et du coût du travail, écologie raisonnée, rénovation urbaine, laïcité ouverte, moralisation de la vie publique…) sont à la mesure des enjeux. Par ailleurs, refusant de faire de Bruxelles un bouc-émissaire et convaincue qu’il ne peut y avoir de France forte sans une Europe forte, l’UDI défend une Europe plus protectrice et moins tatillonne.

C’est au centre, en premier lieu à l’UDI, d’empêcher Marine le Pen de faire du Front National le « centre de gravité » de la politique française. Combattre le FN sur tous les terrains (en premier lieu sur celui des idées) et convaincre du danger de ses propositions, expliquer l’Europe et agir pour la transformer : voilà le rôle que l’UDI doit jouer. C’est ainsi que nous convaincrons les électeurs et les électrices de renoncer au vote protestataire ou à l’abstention ».

 

Communiqué de presse

Cerfrance fête ses 50 ans et ouvre deux agences en Haute-Garonne

Le réseau de conseil et d’expertise comptable, Cerfrance Haute-Garonne fête ce mercredi, au Stade Ernest Wallon, ses 50 ans. À cette occasion, Bernard Ader, Président du Cerfrance Haute-Garonne et Yves Cresseveur, Directeur Général annonceront les ouvertures prochaines de deux agences en Haute-Garonne.

Plus de 1 000 adhérents, partenaires, acteurs de la vie économique et salariés participeront aux assemblées générales du matin mais également aux animations de l’après-midi. Cette journée, placée sous le signe de la convivialité, rassemblera les hommes et les femmes qui construisent, de façon innovante, le Cerfrance Haute-Garonne depuis sa création, en 1963. Tous seront réunis autour des valeurs s’inspirant de celles du rugby. Ainsi, l’entraîneur et joueur international, William Servat, sera présent pour motiver les troupes avec, à ses côtés, Bertrand Nivard, Capitaine de la Patrouille de France et Stéphane Tournié, Chef étoilé des Jardins de l’Opéra.

Ouvertures prochaines de deux agences et des emplois à la clé

Créé à l’initiative du monde agricole, Cerfrance occupe aujourd’hui la première place en tant que réseau associatif national de services aux entrepreneurs. En Haute-Garonne, 3 000 chefs d’entreprise, issus de tous les secteurs d’activité, sont accompagnés par 110 collaborateurs salariés. Des chiffres qui devraient encore grossir avec l’ouverture prochaine de deux nouvelles agences à Carbonne et Auterive. Une façon de renforcer la proximité avec la clientèle et de favoriser l’emploi, au coeur des préoccupations du réseau. En 2013, il propose 1 300 postes à pourvoir dans toute la France et plusieurs en Haute-Garonne.

 

Communiqué de presse

Festival du film Grolandais : la programmation de ce mardi

Pour la deuxième année Toulouse accueille le festival du film indépendant. Si la première édition a été l’occasion de fêter comme il se doit les 20 ans de la Présipauté de Groland, la deuxième édition se recentrera sur ce qui fait l’intérêt et l’originalité de ce festival ; à savoir la promotion des films indépendants, impertinents, de  critique sociale et en rupture avec les codes habituels de la production cinématographique. Voici la programmation de ce mardi.

 

17h Charles Et Lucie + rencontre au Cratère

Charles et Lucie avec Ginette Garcin, Daniel Ceccaldi, Jean-Marie Proslier, Feodor Atkine, Henri Tisot, Pierre Repp, 1979, France, 1h35

La comédie à montrer coûte que coûte à vos bien-aimés à deux doigts de se flinguer. Écoutons Nelly Kaplan parler de son philtre revergondeur : «  Au début, Charles et Lucie ne sont que deux êtres noyés dans leur médiocrité qui ont perdu toute capacité de lutte. Ils ne vivent plus, ils durent ». Et ça empire encore quand ils se retrouvent en dessous de zéro, sans le moindre complice, sans un sou vaillant, sans une croquette pour se nourrir, sans un fil pour se couvrir (on leur a volé leurs fringues). N’est-ce pas là l’instant rêvé pour se mettre à réinventer sa vie sur-le-champ ? Dans la rigolade effrénée et advienne que pourra.

 

18h Ceci est mon corps + rencontre à l’ABC

Ceci est mon corps de Jérôme Soubeyrand – 2013 France 1h34 avec Jérôme Soubeyrand, Christophe Alévèque, Michel Onfray, Michel Serres, Bruno Clavier…

Un curé tombe amoureux d’une actrice névrosée dans un stage de thérapie, monte à Paris pour la retrouver et découvre l’auberge espagnole de l’amour et de la sexualité. Parallèlement à la fiction, Jérôme Soubeyrand interroge Michel Serres et Michel Onfray sur les fondements de la séparation du corps et de l’esprit dans le christianisme et se prête à une séance de psychanalyse transgénérationnelle avec Bruno Clavier, spécialiste mondial du genre. Ils interrogent ensemble le secret de famille que l’écriture de la fiction a contribué à mettre à jour : sa grand-mère est une fille de curé. Un récit à trois niveaux qui finissent par se rejoindre. Un hymne à la liberté du corps et de l’esprit, où s’entremêlent la réalité et la fiction. Première réalisation du scénariste Jérôme Soubeyrand, qui se donne entièrement dans ce rôle de curé en proie aux doutes et à l’appel de la chair, accompagné par des acteurs tout aussi fabuleux. Un objet filmique non-identifié aussi drôle que jouissif.

Précédé du court-métrage Nostradamos de Maxence Bradley, Alexandre Lampron et

Olga Tremblay (9mn)

 

 

18h Tip Top à l’ABC

Tip Top de Serge Bozon avec Isabelle Huppert, Sandrine Kiberlain, François Damiens, Samy Naceri, Karole Rocher… 2013 France 1h46

Le nouveau film de Serge Bozon est une véritable bombe aussi drôle que stimulante dans son non-conformisme. La brochette de célébrités réunie à l’affiche de Tip Top fait plus que s’encanailler dans cette enquête policière inspirée par un roman de Bill James. Deux femmes membres de la « police des polices » sont envoyées dans une petite ville du Nord pour enquêter sur la mort d’un indic’ algérien. Esther est une machine de guerre maniaque du mot « protocole » – plus que de sa substance – qui aime taper du poing sur les tables et sur son mari violoniste. Sally est une blonde godiche qui le jour, étudie de l’attitude d’Esther avec admiration et le soir, tire des délices sensuels de la vision d’un homme faisant la vaisselle en face de sa fenêtre. Isabelle Huppert et Sandrine Kiberlain rivalisent de génie anti-naturaliste dans leurs interprétations et font s’épanouir toute l’absurdité des dialogues.

 

19h  La fiancée du pirate + rencontre avec Nelly Kaplan au Cratère

La Fiancée du pirate  avec Bernadette Lafont, Michel Constantin, Julien Guiomar, Georges Géret, Claire Maurier, Louis Malle, 1969, France, 1h46

On ne se lasse pas de revoir ce brûlot féministe truculemment féroce, devenu culte, dans lequel la toute jeune Bernadette Lafont, en butte à la cupidité et aux «  principes moraux  » humiliants des notables d’un hameau, passe à la contre-attaque avec une explosive impudeur. Le film, mis à l’index par les cathos, choqua aussi bon nombre de critiques de gôche et d’intellos coincés du fion, car c’était à l’intérieur d’un genre dénigré en soi par eux, la farce paillarde, que Nelly Kaplan lançait son offensive poivrée contre l’hypocrisie bourge et le phallocratisme ambiant.

 

19h30 Danza de la realidad à l’Utopia Toulouse

La Danza de la realidad de Alejandro Jodorowsky avec Brontis Jodorowsky, Pamela Flores, Jeremias Herskovits, Alejandro Jodorowsky… 2013 Chili 2h10

« M’étant séparé de mon moi illusoire, j’ai cherché désespérément un sentier et un sens pour la vie.» Cette phrase définit parfaitement le projet biographique d’Alexandro Jodorowsky : restituer l’incroyable aventure et quête que fut sa vie. Né au Chili en 1929, dans la petite ville de Tocopilla, où le film a été tourné, Alejandro Jodorowsky fut confronté à une éducation très dure et violente, au sein d’une famille déracinée. Bien que les faits et les personnages soient réels, la fiction dépasse la réalité dans un univers poétique où le réalisateur réinvente sa famille et notamment le parcours de son père jusqu’à la rédemption, réconciliation d’un homme et de son enfance. L’un des cinéastes les plus fous de notre époque revient avec l’adaptation de son autobiographie. Après El Topo (1970) et La Montagne sacrée (1973), ses deux chefs d’oeuvre, il ne nous a pas été donné de voir un tel essai autobiographique depuis des lustres.

 

19h30 Soirée Cinématons et Groésie Cave Poésie

20h  Gro’Court programme n°1 ESAV

20h  Au nom du fils + rencontre (Vincent Lannoo, Philippe Nahon, Astrid Whett-

nall…)  à l’UGC

Au nom du fils de Vincent Lannoo – 2012 France/Belgique 1h20 avec Astrid Whettnall, Philippe Nahon, Achille Ridolphi, Zacharie Chasseriaud…

Elisabeth a tout pour être heureuse (lui) semble-t-il. Une famille aimante, portrait craché d’une famille modèle, un rôle actif et apprécié au sein de sa communauté et surtout, une foi inébranlable. Alors que la Paroisse doit se serrer la ceinture pour subvenir à ses frais de fonc-

tionnement, Elisabeth accueille au sein de son foyer le père Achille. La fréquentation au quotidien de cet homme d’église bien sous tous rapports devrait à n’en pas douter contribuer à élever moralement et spirituellement la petite famille. A moins que…

Lorsque la triste réalité surgit aux yeux de la mère (nous n’en diront pas plus), non sans avoir fait beaucoup de dégâts, celle-ci se lance dans une croisade sans merci contre l’Église, ses secrets et son hypocrisie et n’hésite pas à faire couler beaucoup de sang derrière-elle. Vincent

Lannoo nous revient avec cette satire féroce, à l’humour noir et au mauvais goût assumé. Un « revenge-movie » subversif et blasphématoire.

 

20h La légende de Kaspar Hauser à l’ABC

La légende de Kaspar Hauser de Davide Manuli avec Vincent Gallo, Silvia Calderoni, Elisa Sednaoui, Claudia Gerini… 2013 Italie 1h35

Une île rocailleuse baignée de soleil, époque indéfinie, un ailleurs. Un corps s’échoue sur la plage. C’est celui de Kaspar Hauser, le prince héritier mystérieusement volatilisé à l’enfance. Ce corps réanimé qui refait surface semble avoir perdu l’esprit. Son apparition trouble la routine insulaire. Qui est Kaspar Hauser ? Un souverain, un idiot, un imposteur ? Inquiète, la Grande Duchesse de l’île appelle à la rescousse son amant Pusher, dealer et tueur à gage. Inconscient de la menace qui pèse sur lui, l’étrange garçon apprend la vie auprès du Shérif… Un ancien DJ qui voit en lui le nouveau Messie. Whaouh… Voilà un réalisateur qui a du tourner aux acides. Kaspar Hauser, un être hybride en proie à une douce folie, le loufdingue Vincent Gallo, en shérif schizo et mélomane, sur une bande son de Vitalic, enrobant de leur musique planante ce noir et blanc de belle facture. Un film fauché aux relents psychédéliques. Allez hop on prend un acide et on va découvrir cette fantasmatique légende de Kaspar Hauser.

 

21h15 Néa + rencontre au Cratère

Néa avec Ann Zacharias, Sami Frey, Micheline Presle, Heinz Bennent, Françoise Brion,

Ingrid Caven, 1976, France, 1h47

Ayant accepté sans vergogne n’importe quoi, soit l’adaptation d’une nouvelle particulièrement raplapla de la très putassière romancière à la mode Emmanuelle Arsan, Nelly Kaplan détourne pernicieusement ici sa commande. Dans cet étrange film dédié à l’utopiste Charles Fourier, on retrouve au détour de chaque plan son aversion cinglante pour les bonnes mœurs et les génuflexions, et son goût très vif des fruits défendus. Nous sommes de surcroît quelques loustics à tenir une des séquences de Néa mettant aux prises son impétueuse héroïne avec Samy Frey comme un des moments les plus roboratifs de toute l’histoire du film subversif-carabiné. Rien que ça.

 

21h30 Cloud rock mon père à l’ABC

Cloud rock mon père (Beyond This Place) de Kaleo La Belle, avec Kaleo La Belle et

Cloud Rock, 2010, États-Unis, 1h35

« Stoned depuis 40 ans », voilà comment se décrit Cloud Rock, personnage hors norme de 70 ans. La drogue et le cyclisme sont les deux seules choses auxquelles il est resté fidèle. Son fils Kaléo ne l’a vu que deux fois depuis l’âge de 3 ans. Devenu adulte, il veut que son père lui rende des comptes. A travers les paysages grandioses de la région du volcan Mont-Saint-

Helens, Kaléo et Cloud entament un road movie. De l’épopée des mouvements hippies des années 60 et 70 jusqu’à leur histoire intime, les deux hommes reviennent sur des questions essentielles qui taraudent le jeune réalisateur : la parentalité et ses responsabilités. Entre les discours mystiques et fumeux d’un père resté perché et l’amertume d’un fiston qui règle ses comptes, le voyage ne sera pas de tout repos.

 

22h Wrong Cops à l’Utopia Toulouse

Wrong Cops de Quentin Dupieux – 2013 France/Etas-Unis 1h25 Vostf avec Mark Burnham, Eric Judor, Steve Little, Marilyn Manson, Grace Zabriskie, Daniel Quinn, Ray Wise, Jon Lajoie…

Los Angeles 2014. Duke, un flic corrompu et mélomane, patrouille dans les rues de Los Angeles, musique à fond et fait la rencontre d’un jeune amateur de techno, David Dolores Franck. Consterné par les goûts musicaux de l’adolescent, Duke s’investit d’une mission : lui donner une bonne leçon de musique. Duke est le premier d’une série de « mauvais flics » inoubliables : un obsédé sexuel qui abuse de son pouvoir, une femme flic maître chanteur fascinée par l’argent, un borgne difforme qui se rêve en DJ star. Ces personnages abjects vont se croiser et confronter en musique la médiocrité de leur vie, de leur morale dans l’atmosphère pré-apocalyptique d’une Californie fantasmée.

Après avoir présenté à Cannes une version courte, puis une autre un plus longue à Sundance, Wrong Cops est présenté en avant-première dans sa totalité au Fifigrot. Quentin Dupieux, cinéaste de l’absurde, nous livre une critique désopilante d’une Amérique en quête de sens.

Toulouse Infos