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Orlando de Haendel au Théâtre du Capitole

Après Belshazzar en 2011, le Théâtre du Capitole poursuit son exploration des grands opéras de Haendel avec Orlando. Cette coproduction signée Eric Vigner est donnée à Toulouse avant de poursuivre sa route à l’Opéra royal de Versailles. Jean-Christophe Spinosi sera à la tête de son ensemble Matheus.

 

Cet Orlando est le lieu de retrouvailles entre Jean-Christophe Spinosi et Eric Vigner, dont la première collaboration remonte à L’Illusion comique de Pierre Corneille, montée en 1996 pour l’ouverture du Centre dramatique de Bretagne à Lorient. C’est aussi l’occasion pour Jean-Christophe Spinosi de diriger sa troisième oeuvre se rapportant à ce personnage, après l’Orlando Paladino de Haydn et l’Orlando Furioso de Vivaldi.

Le rôle-titre sera interprété par le contre-ténor canadien David DQ Lee remarqué comme l’un des interprètes majeurs du répertoire baroque. A ses côtés, en reine Angelica, nous retrouverons Adriana Kučerová que l’on a entendue en 2011 dans Falstaff. Autre retour à Toulouse, celui de la mezzo-soprano suédoise Kristina Hammarström qui a incarné un grand nombre d’héroïnes de Haendel (Alcina, Agrippina, Tamerlano, Giulio Cesare ou encore Theodora…) et que l’on a pu découvrir dans Belshazzar, toujours de Haendel, en 2011. Elle incarnera ici le rôle du prince africain, Medoro. Enfin, le Capitole accueillera pour la première fois la soprano Sunhae Im (Dorinda) et la basse Luigi De Donato (Zoroastre).

 

Communiqué de presse

Commerces : Pour Jean-Luc Moudenc, Isabelle Hardy est une menteuse

En début de semaine dernière, Jean-Luc Moudenc a dévoilé une partie de son programme en matière de commerce. Des annonces immédiatement commentées par l’actuelle adjointe en charge du sujet Isabelle Hardy qui a souligné que la plupart des propositions sont déjà en place. Une sortie médiatique que ne laisse pas passer l’ancien maire de Toulouse qui répond dans un communiqué.

 

« Il est symptomatique de constater que dans son communiqué elle dénigre mais ne propose rien pour la période 2014-2020. Sur le commerce comme dans d’autres domaines, la Municipalité sortante est en panne d’idées et d’énergie.

L’adjointe décrit une situation merveilleuse pour les quartiers commerciaux. Elle ferait bien de sortir des beaux quartiers et de son confortable bureau pour voir que, malheureusement, bien des choses restent à faire. Par exemple, elle prétend que la revalorisation l’espace public est déjà faite dans les quartiers commerciaux…preuve qu’elle n’en a vu qu’un petit nombre.

Sur le droit de préemption, quelques opérations ont fonctionné (à Arnaud Bernard par exemple) mais nous proposons d’accélérer le processus dans les zones où la diversité commerciale recule. Pire, elle ment sans scrupule. Je propose en effet qu’une société (éventuellement d’économie mixte) associe collectivité, professionnels et autorités consulaires pour le maintien du commerce de proximité. Or, elle prétend que cela existe. Mensonge. L’opération « Commerce avenir » est un programme 100% municipal et certainement pas une société dotée de moyens d’action ambitieux.

La situation est limpide : la Municipalité s’attribue un 20/20 et ferme les yeux sur les problèmes : c’est tellement plus confortable ! Et gare à quiconque veut faire bouger les choses et a de l’ambition pour sa ville…»

 

Communiqué de presse

Les vendeurs d’e-cigarettes doivent-ils pouvoir faire de la publicité ?

Ce lundi, les juges toulousains ont entendu pendant une heure le buraliste et le vendeur de cigarettes électroniques de Plaisance-du-Touch. Le premier accusant son « concurrent » de « violer la réglementation » en faisant de la publicité illicite en faveur d’un produit s’apparentant au tabac. Le CACE (Collectif des acteurs de la cigarette électronique) demande au Gouvernement de combler le vide juridique sur l’interdiction de la publicité mais s’oppose à toute interdiction générale.

 

Pour le CACE, la cigarette électronique ne doit pas tomber sous le monopole des buralistes, pas aptes, dans les conditions actuelles, à vendre correctement ce produit. Pour le Collectif des acteurs de la cigarette électronique (CACE), la cigarette électronique est un produit sensible qui nécessite information et conseil de la part des vendeurs aux consommateurs. En moyenne, un vendeur spécialisé consacre en moyenne vingt minutes par client à la vente de la cigarette électronique alors que le débitant vend un paquet de cigarettes en quelques secondes.

« La vraie question qu’il faut se poser est qui est le plus à même de vendre correctement la cigarette électronique et ses produits ? Les vendeurs spécialisés représentent aujourd’hui une profession à part entière. Ils sont des centaines de spécialistes qui consacrent du temps à informer et conseiller leurs clients. Si les buralistes veulent vendre la cigarette électronique, il faut qu’ils répondent à ces exigences » pour Mickael Hammoudi, président du CACE.

Sur la question de la publicité sur la cigarette électronique et ses produits, le CACE demande au gouvernement de combler le vide juridique actuel qui place les professionnels dans une situation d’insécurité juridique totale. Le CACE est prêt à se conformer à la législation EVIN sur l’interdiction de la publicité sur le tabac en se refusant à utiliser les codes visuels de la cigarette traditionnelle (fumée, geste, etc.). Toutefois, il s’oppose catégoriquement à une interdiction générale qui n’aurait aucune justification au regard de la moindre nocivité de la cigarette électronique.

Le tribunal de commerce rendra sa décision le 9 décembre.

 

Guillaume Truilhé avec communiqué

Le DAL occupe Habitat Toulouse et obtient des garanties

Ce lundi, l’association du Droit Au Logement (DAL) a occupé simultanément les deux antennes de l’office HLM Habitat Toulouse dans le but d’obtenir des négociations sur les dossiers de ses adhérents qui ont des problèmes de mutation. Certains sont « sans nouvelles de leur dossier depuis plus de 2 ans ».

 

C’est à 10H30 ce lundi, qu’une dizaine de personnes sont rentrées dans l’accueil de l’office HLM  de Toulouse afin de « faire pression pour que les choses se débloquent », explique l’un des organisateurs de l’action. « Cela fait trois ans que je demande une mutation de logement. Le mien est insalubre, je demande juste un autre appartement ou des réparations, mais depuis 3 ans je n’ai aucune nouvelle », peste Pekrin. « Nous ne bougerons pas tant que nous n’aurons pas résolu le problème » préviennent les militants.

Après plusieurs va et vient entre les bureaux la direction et le hall qui se remplissait de plus en plus de militants, des chargés des relations un salarié de l’office annonce que « le directeur est en réunion mais qu’il pourra vous recevoir à partir de quatorze heures ». Les militants, devenus une cinquantaine, ont alors mis en place une cafeteria improvisée pour attendre l’heure du rendez-vous sans quitter les lieux.

À la fin de la réunion, le bilan est « plutôt positif », explique l’un d’entre eux. «  Nous avons réussi, sur dix dossiers, à en faire avancer six », raconte un représentant du DAL. « Ils se sont engagés pour ces personnes à leur fournir un nouveau logement avant le 28 février 2014. Cela peut paraitre loin, mais cela donne déjà un horizon à ces personnes qui attendaient depuis longtemps un signe de ces organismes ». Pour ce qui est des autres dossiers, « ils sont trop problématiques pour trouver une solution immédiatement, mais nous continuerons à nous battre afin qu’il y ait une issue favorable » assure le membre du collectif.

 

Article de François Nys

Réforme pénale : Christiane Taubira veut « abolir les peines plancher »

Ce lundi, Christiane Taubira était à Toulouse pour expliquer sa réforme pénale. L’occasion pour la Ministre de la Justice de participer au 60ème anniversaire des tribunaux administratifs mais également de rencontrer des détenus, des étudiants et des magistrats. Une visite qui a provoquée un rassemblement de quelques militants de la manif pour tous.

 

«  C’est en se tournant vers le passé que l’on va vers l’avenir » introduit la ministre de la Justice. Créé en 1953, le tribunal administratif « n’a cessé de gérer de plus en plus d’affaires au point d’en arriver au bord de l’embolie ». «  Grâce à l’inventivité des membres de la justice, nous n’avons pas eu ce souci, et nous avons même réduit les délais alors qu’il n’y a pas moins de 180 000 dossiers chaque année qui sont traités » souligne Christiane Taubira lors de son discours d’ouverture du 60ème anniversaire des tribunaux administratifs. A l’avenir, la Garde des sceaux compte rendre « les textes de loi et les démarches plus aisées, en commençant par une plus grande lisibilité des textes ». Mesure qui devrait entrer en vigueur courant janvier 2014.

Christiane Taubira a ensuite visité un chantier pénitentiaire, échangé avec des détenus en situation de travail et participé à une réunion publique sur la réforme pénale en présence des étudiants et chercheurs des UFR Droits, sciences humaines et sociales, arts, lettres et langues et des réseaux associatifs. « Je ne désire pas vider les prisons ou encore alléger les peines », déclare-t-elle d’entrée. «  Nous désirons faire en sorte que les procédures se passent en deux temps afin qu’elles soient adaptées à chacun des couples. La justice est la pour décider, pas pour remplir une quelconque loi du Talion » continue-t-elle. L’un des points de la reforme est de faire une césure entre le procès, « qui doit être rapide, afin que les victimes soient rassurées et les coupables conscients qu’il n’y a pas d’impunité en France » et le verdict qui sera « rendu 4 mois après, afin de mieux connaître la situation et les différents protagonistes ». « Nous n’allons pas être moins stricts dans nos jugements, nous allons juste prendre en compte le facteur humain » précise-telle.

Autre point de la reforme, la contrainte pénale, qui consiste à faire sa peine à l’extérieur des centres pénitentiaires. « L’incarcération est bien trop souvent la seule issue, et elle provoque énormément de récidives » note la Garde des sceaux. Ce principe, déjà utilisé en Grande-Bretagne, en Norvège ou encore en Suède « est un moyen pour certain délinquant de faire leur peine en milieu ouvert, ce qui les empêche de se couper du monde, et de pouvoir plus facilement reconstruire leur vie ». Interpellée par le Procureur de la République, Christiane Taubira a également annoncé vouloir « abolir les peines plancher ».

 

Les traditionnelles manifestations

A son arrivée, la Ministre de la Justice était attendue devant l’université par des militants de la manif pour tous. « Taubira t’es foutu, le mariage pour tous est dans la rue » scandaient les militants aux drapeaux bleu, blanc, rose. « Les ventres des femmes ne sont pas des caddies » affichaient d’autres pancartes. En réponse, des représentants d’Act Up étaient présents pour apporter leur soutien à la loi Taubira. Les groupes sont restés face à face sans heurts malgré une situation tendue.

 

Article de François Nys

Jean-Yves Gauchet, vétérinaire toulousain et créateur de la ronrontherapie

Depuis quelques mois, les premiers bars à chat ouvrent à Paris. Ces lieux de détente sont inspirés d’études qui montrent que le ronronnement du chat a un effet apaisant sur le corps humain. L’instigateur de cette pratique, Jean-Yves Gauchet est toulousain. Retour sur ce nouveau terme à la mode et sur celui qui a démocratisé cette pratique.

 

Comme certains se détendent en écoutant le bruit des vagues ou des vents dans les bois, la ronronthérapie a pour but de permettre à l’homme de se relaxer. « Cela ne soigne pas de manière médicale, mais nous permet de nous apaiser après les tumultes du quotidien » explique Jean-Yves Gauchet, vétérinaire et créateur du concept en France. La ronronthérapie, mot créé en 2004 par une journaliste du Parisien, « fonctionne pour ceux qui ont de bons souvenirs avec les chats. Quelqu’un s’étant fait griffer étant jeune aura plus de mal avec cette méthode » précise le vétérinaire toulousain. Du son au toucher en passant par les vibrations, « ce sont plusieurs facteurs qui font que le principe marche » explique Jean-Yves Gauchet.

L’autre élément qui entre en jeu est l’un de nos récepteurs cutanés : le corpuscule de Pacini. « Quand cette glande est excitée, elle libère de grandes quantités d’endorphines sur de courtes durées. » Elle s’active par vibration ou lorsque l’on nous caresse puisque « les glandes sont à la base du poil et sont en parties à l’origine de notre sensibilité capillaire ». C’est de là que vient la ronrontherapie « pour faire simple » précise Jean-Yves Gauchet.

 

Un homme qui a « toujours un coup d’avance »

Beaucoup de personnes ont repris le concept de ronronthérapie à l’heure actuelle, et le vétérinaire est souvent sollicité en tant que spécialiste sur le sujet. Mais ce n’est pas son seul domaine de compétence. En plus d’être vétérinaire depuis 30 ans, Jean-Yves Gauchet est aussi éditeur depuis « presque toujours ». Il est à l’origine d’anciens journaux pour entrepreneur ou encore un journal qui se voulait positif, ne donnant que des bonnes nouvelles. « Ce dernier a été un échec, les gens ne s’intéressent pas aux bonnes nouvelles » regrette ce dernier.

Depuis 16 ans, il est aussi à l’origine du magazine Effervesciences qui traite de science « mais de préférence sur des thèmes originaux ». Il organise aussi des colloques comme celui des Bio-sciences qui s’est déroulé à Toulouse le 5,6 et 7 septembre 2013. C’est ainsi qu’il a diffusé son idée sur la ronronthérapie. « Nous avons enregistré le son d’un chat que nous avons proposé sur CD afin que les gens puissent l’écouter. » Il y eut aussi une application sur l’Apple Store, iJetlag, mais « qui fut un échec cuisant ». Déjà sur un nouveau projet « que je dévoilerai que dans quelques mois », Jean-Yves Gauchet n’est « pas gêné que l’on reprenne les principes de ronronthérapie partout, c’est très bien pour les chats et les rapports entre homme et félins. De toute façon j’ai toujours un coup d’avance par rapport à ceux qui reprennent mes idées  » conclut-il.

 

Article de François Nys

Municipales 2014 : « L’inquiétante dérive de l’ancien maire de Toulouse »

Après François Briançon, Romain Cujives et Isabelle Hardy, c’est au tour d’Henri Matéos, conseiller municipal de Toulouse de s’en prendre à Jean Luc Moudenc.Le conseiller municipal de Toulouse reproche à l’ancien maire de la ville rose un « accord avec la droite extrême : le MPF de Phillipe de Villiers et DLR de Nicolas Dupont Aignant ». Voici le communiqué.

« On connaissait du candidat de l’UMP, ancien Maire de Toulouse son refus d’appeler à battre le Front National aux élections locales, on connaissait aussi ses dérives sociétales avec son refus du remboursement à 100 % de l’IVG, puis sa lutte acharnée contre le projet de mariage pour tous, c’est aujourd’hui de nouvelles idées réactionnaires qu’il s’apprête à faire siennes.

Priorité nationale, fin de l’aide médicale d’Etat, abrogation des 35H, immigration zéro, suppression du financement des syndicats, rétablissement de la peine de mort… Jean-Luc Moudenc vient d’officialiser un accord avec la droite extrême : le MPF de Phillipe de Villiers et DLR de Nicolas Dupont Aignant. Avec cette alliance, la droite Toulousaine poursuit donc son inquiétante dérive vers la droite de la droite.

Jean-Luc Moudenc semble ainsi prêt à toutes les compromissions dans sa volonté de reconquérir Toulouse, reconnaissant lui même qu’avec cet accord, « les électeurs qui seraient tentés de se tourner vers le FN ont l’opportunité de voter de manière responsable ».

Nous condamnons ce rapprochement qui ne peut qu’être nuisible aux valeurs du vivre ensemble qui font de Toulouse une ville où il fait bon vivre. Nous appelons le Président de l’UMP 31 à un sursaut républicain et à affirmer publiquement qu’à travers ces nouvelles alliances il ne fait pas siennes les idées de ces deux partis réactionnaires.

Nous continuerons à nous battre avec force contre ces idées nauséabondes et poursuivrons notre campagne pour prolonger et amplifier en mars prochain notre action au service des toulousains. »

 

Communiqué de presse

La Bibliothèque de Toulouse participe à la Grande Collecte sur 1914-1918

Dans le cadre de la célébration du centenaire de la première guerre mondiale, la Mission du centenaire, la BNF et le service des Archives de France organisent au mois de novembre une collecte de documents autour de 14-18, auprès des particuliers.  La Bibliothèque de Toulouse participe à cette opération.

Rendez-vous à la Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine, située 1 rue de Périgord, pour numériser vos archives privées, du mardi 12 au samedi 16 novembre de 14h à 18h. Il est conseillé de téléphoner au 05 62 27 66 66 en amont, afin de préparer l’entrevue. Les archives privées permettent de compléter les collections d’archives publiques et les collections d’imprimés des bibliothèques.

L’objectif de la collecte est d’enrichir Européana, la bibliothèque numérique européenne lancée en 2008. Une cinquantaine de services culturels volontaires (bibliothèques et centres d’archives) participent à ce projet dans toute la France. Les particuliers intéressés pourront se rendre dans l’un de ces établissements, qui numérisera tout ou partie des pièces qui seront ensuite visibles sur Européana.

 

Communiqué de presse

Airbus appelle l’industrie aéronautique à définir une nouvelle norme de confort sur les vols long-courriers

Airbus annonce aujourd’hui que de nouvelles recherches ont permis de déterminer l’impact de la largeur des sièges sur le confort des passagers en classe économique lors des vols long-courriers, et appelle l’industrie aéronautique à mettre en place une norme qui fixe la largeur minimale des sièges à 18 pouces (45,72 cm) afin d’améliorer le confort de ces vols.

 

Des recherches très novatrices ont été menées par un cabinet médical britanique, ‘The London Sleep Centre’. Ces recherches, utilisant la polysomnographie, ont consisté à enregistrer sur un échantillon de passagers chaque mesure physiologique standard du sommeil, notamment les ondes cérébrales, les mouvements des yeux, de l’abdomen, du thorax, des hanches et des jambes, et ont démontré que la largeur minimale de 18 pouces pour un siège assure une amélioration de la qualité du sommeil des passagers de 53%, comparée aux 17 pouces qui étaient la norme au cours des années 50.

« On a noté une différence significative », a commenté le Dr Irshaad Ebrahim, MBChB MRCPsych, du London Sleep Centre. « Tous les passagers assis dans des sièges de 18 pouces ont bénéficié d’un sommeil plus profond, moins perturbé, et de nuits de sommeil plus longues. Leurs différentes phases du sommeil se sont déroulées comme elles l’auraient fait dans des circonstances normales. En revanche, dans le siège plus étroit de 17 pouces, les passagers ont été affectés par de nombreux troubles du sommeil et de ce fait, ont rarement dormi d’un sommeil profond et réparateur. Pour tout passager effectuant un vol long-courrier en classe économique, un pouce fait une énorme différence en termes de confort ».

Le transport aérien a évolué considérablement au cours des 50 dernières années. Les passagers sont plus nombreux et voyagent sur de plus longues distances. Au cours des 5 dernières années uniquement, le nombre de vols d’une distance de plus de 6 000 nm (soit une durée de vol de plus de 13 heures) a augmenté de 70%, passant de 24 à 41 vols quotidiens. En 1998, aucun vol ne couvrait une distance supérieure à 7 000 nm. Au cours des 15 prochaines années, il est prévu que le trafic passagers soit doublé. En outre, d’ici 2032, plus de 29 220 avions passagers et cargo neufs seront livrés aux compagnies aériennes du monde entier.

« Si l’industrie de l’aviation ne prend pas position immédiatement, à compter de 2045 et par la suite, le confort des passagers pourrait se dégrader, surtout si l’on tient compte des calendriers de livraison des appareils et de leur durée de vie prévue en exploitation », a déclaré Kevin Keniston, Head of Passenger Comfort d’Airbus. « De ce fait, il sera demandé à la nouvelle génération de passagers d’accepter de voyager dans des sièges basés sur des normes obsolètes ».

Airbus a toujours appliqué une largeur standard d’au moins 18 pouces (45,72 cm) aux sièges de la classe économique de ses long-courriers. Toutefois, d’autres avionneurs revoient à la baisse les normes relatives au confort passagers en réintroduisant les sièges plus étroits des années 50, dans le seul but de rester compétitifs. L’évolution de l’Indice de Masse Corporelle et des perspectives en matière d’espace personnel, a encouragé d’autres industries, par exemple celles des loisirs et de l’automobile, à repenser la largeur des sièges. Une étude récemment menée auprès des passagers de vols-long-courriers en classe économique dans différents aéroports internationaux** a démontré que le confort du siège est aujourd’hui le critère le plus important lors de la réservation d’un vol long-courrier en classe économique, dépassant de loin l’horaire du vol.

« Notre recherche démontre non seulement que la largeur des sièges a une incidence considérable sur le confort des passagers, mais aussi qu’un nombre croissant de passagers avertis qui voyagent en classe économique ne sont pas prêts à accepter de s’entasser dans des sièges de 17 pouces lors de vols long-courriers », a ajouté Kevin Keniston. « Au contraire, ils opteront pour les compagnies aériennes offrant les sièges les plus confortables, souvent après avoir consulté les réseaux sociaux ou les sites web spécialisés en vue de déterminer la véritable valeur du siège. Fort heureusement, les passagers ont aujourd’hui le choix et leur confort passe au premier plan. Notre rôle vise à les sensibiliser sur la différence apportée par un pouce supplémentaire sur un vol long-courrier en classe économique ».

 

Communiqué de presse

Les pères en colère créaient Radio Capitole

Depuis le 2 octobre dernier, des « pères en colère », ont pris place sur le toit des bâtiments situés face à l’hôtel de ville de Toulouse pour dénoncer le sort des pères divorcés. Face au « délaissement des pouvoirs publics », ces derniers vont créer une radio qui va émettre tous les jours de 12h à 18h.

 

« Suite au délaissement des pouvoirs publics concernant les différents dossiers que l’on évoque depuis le 2 octobre 2013, nous avons décidé d’interpeller l’opinion en diffusant la première radio mobile en haut d’un toit. En effet, ce lundi à midi débutera Radio Capitole où l’on évoquera par les flashes infos et des documentaires les difficultés judiciaires concernant le droit de nos enfants et le droit de l’homme et du citoyen qui n’est pas respecté à ce jour » expliquent les « pères en colère » dans un texto.

Techniquement, les « pères » vont diffuser sur des mégaphones avec portée de 600 mètres. Un son toutes les 45 minutes sera programmé.

 

Guillaume Truilhé

Toulouse Infos