Le bloc identitaire de Toulouse ferme « l’Oustal »

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Le 21 septembre aura lieu la soirée de clôture du local du bloc identitaire installé au 36 allées de Barcelone. Ouvert depuis le 11 février 2011, ce local, n’a eu de cesse « de rassembler et d’agréger la vermine fasciste. Au delà d’avoir manipulé sciemment la culture occitane pour s’implanter dans Toulouse en dénommant honteusement leur local « l’Oustal », le bloc identitaire n’a jamais cessé de distiller l’idéologie de la haine de l’autre dans nos rues » écrivent les membres de l’union antifasciste toulousaine dans un communiqué.

En deux ans, et toujours selon antifasciste toulousaine, « le bloc s’est illustré par sa violence politique (manifestation aux flambeaux, rassemblement contre le droit de vote des étrangers, conférence sur « l’islamisation » de la France, rencontres avec des néo-fascistes italiens, soirée de soutien à « France de souche »…). Mais il a aussi participé à une véritable montée de la haine avec leurs violences physiques régulières (affaire Andrés, ratonnades…) »

La plupart de ces accusations sont niés par les principaux concernés notamment l’agression de l’étudiant Chilien Manuel Andrès Pardo. « Le Bloc Identitaire ne saurait être tenu pour responsable dans cette « rixe » et dément toute participation de ses militants » écrivaient les militants du groupe d’extrême droite dans un communiqué au lendemain de l’agression de l’étudiant chilien de 36 ans. Mais après enquête des services de police de Toulouse, huit personnes, dont Mathieu Clique, président de l’Oustal, ont été mis en garde à vue quelque jours plus tard pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations » ou encore « violences aggravées ».

Mais si l’Oustal ferme, ce n’est pas comme le précise l’union antifasciste toulousaine le fin des identitaires toulousains. En effet, Alexandre Gabriac, fondateur des Jeunesse Nationaliste à Toulouse à ouvert une section locale début septembre.