Midi-Pyrénées, 3e région métropolitaine pour sa croissance démographique

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Avec une croissance de 0,9 % par an entre 2006 et 2011, Midi-Pyrénées fait partie du trio de tête des régions où la population augmente le plus vite. Globalement, le solde naturel s’améliore et l’afflux migratoire s’amplifie par rapport à la tendance de long terme 1982-2011. L’aire urbaine de Toulouse, 4e de France, capte les deux tiers de la croissance démographique régionale récente. En particulier, son espace périurbain est celui des espaces périurbains des grandes aires urbaines françaises qui progresse le plus vite.

 

Au 1er janvier 2011, Midi-Pyrénées abrite 2 903 400 habitants, soit 126 600 de plus qu’en 2006. Le rythme d’accroissement annuel moyen au cours de cette période récente est supérieur à celui de la France métropolitaine (+ 0,9 % contre + 0,5 %), ce qui place la région dans le trio de tête des régions dont la population augmente le plus vite.

Les trois quarts de la croissance démographique régionale reposent largement sur les apports migratoires. Néanmoins et même s’il reste faible, le solde naturel tend à s’améliorer.

Une contribution plus importante de tous les départements

Entre 2006 et 2011 à l’exception de la Haute-Garonne, tous les départements de Midi-Pyrénées gagnent de la population à des rythmes plus soutenus que sur la tendance de long terme 1982-2011. La population augmente trois fois plus vite dans le Gers entre 2006 et 2011 (+ 0,8 % en moyenne par an) que sur la période de trente ans, deux fois plus vite en Ariège (+ 0,8 % entre 2006 et 2011), dans le Tarn (+ 0,7 %) et le Tarn-et-Garonne (+ 1,5 %). Mais alors qu’entre 1982 et 2011, les trois quarts de la croissance profitaient à la Haute-Garonne, cette part n’est plus que de 58 % sur la période récente.

L’apport migratoire s’amplifie hors Haute-Garonne

Tous les départements montrent un excédent migratoire. Même si la Haute-Garonne continue à capter l’essentiel de l’excédent migratoire, la part de ce département dans le total régional diminue, passant de 58 % sur la période 1982-2011 à 39 % sur la période récente.  Trois départements profitent particulièrement de cette situation : le Tarn-et-Garonne, le Gers et le Tarn.

Les grandes aires urbaines et principalement le périurbain captent l’essentiel de la croissance

Entre 2006 et 2011, 84 % de l’augmentation de la population régionale se concentre dans les grandes aires urbaines. Dans celles de Montauban, Pamiers, Toulouse et Cahors, la croissance démographique est supérieure à 1 %. Les deux tiers de cette croissance s’effectuent dans l’aire urbaine de Toulouse. Les couronnes périurbaines des grands pôles captent près de la moitié de la croissance démographique régionale. Ce phénomène s’accélère plus particulièrement ces dernières années.

La population de la couronne périurbaine toulousaine augmente de 2,4 % par an entre 2006 et 2011 : c’est le taux le plus élevé parmi les treize très grandes aires urbaines de France.

Les arrivées nombreuses de jeunes freinent le vieillissement

En Midi-Pyrénées, les 60 ans ou plus représentent 25,8 % de la population en 2011. C’est plus qu’en moyenne en France (23,5 %) mais l’écart tend à se réduire. L’attractivité de la région notamment chez les jeunes explique ce ralentissement. En 2010 on compte 26 jeunes arrivants de 18 à 24 ans pour 1 000 résidants de cet âge : c’est le taux de migration net le plus élevé comparativement aux autres tranches d’âge.

Une population de plus en plus qualifiée et diplômée

Entre 2006 et 2011, la part des cadres et des professions intermédiaires augmente de

2 points (41 %) en Midi-Pyrénées quand celle des ouvriers et employés perd 1,5 point

(49 %). En 2011, la part des seuls cadres atteint 15,7 % dans la région contre 12,7 % dans l’ensemble des régions métropolitaines hors Île-de-France. Le développement des activités à haute technologie en Midi-Pyrénées favorise en effet l’arrivée de professions qualifiées. En 2010, le taux de migration net des cadres et des professions intermédiaires est de 8 pour 1 000.

 

Communiqué de presse