La délégation midi-pyrénéenne que Martin Malvy, président de la Région, conduit actuellement à Recife, au Nord-Est du Brésil, poursuit son programme de travail.
Mardi 22 avril en fin de journée, Marie-France Barthet, présidente de la Comue Université de Toulouse et M. Anicio Brasileiro, vice-recteur de l’Université du Pernambouc, ont signé une convention de coopération entre les deux pôles universitaires, permettant d’intensifier leurs échanges. Les partenaires ont par ailleurs ouvert le premier séminaire commun aux Universités du Pernambouc et de Toulouse, sur les grands défis de la recherche et de la formation.
Parallèlement était organisée une rencontre avec l’Agence de l’eau et du climat du Pernambouc, et l’Agence de l’eau Adour-Garonne, suivie de la signature d’un protocole de partenariat entre les deux organismes.
De même, la journée a été marquée par le renouvellement de la convention entre l’Hospital das Clinicas de Recife et le CHU de Toulouse, représenté par son directeur-général, Jacques Léglise. La convention porte sur des coopérations logistiques (fonctions linge et alimentation), d’ingénierie technique (maintenance et exploitation des bâtiments) et sur les nouvelles technologies de diagnostic et de radiologie interventionnelle.
Ce mercredi, la délégation rencontrait les responsables du port industriel de Suape, l’un des plus grands pôles de développement du Brésil. Les entreprises midi-pyrénéennes Absoger, P3 Engineers et Stéréla étaient tout particulièrement associées à la présentation du site. Il s’agit d’un port abrité de 13 500 hectares situé sur la commune d’Ipojuca à 40 km au Sud de Recife. Ce complexe industriel, pétrolier et portuaire, qui enregistre plus de 1000 mouvements de navires par an, a bénéficié de 1,42 milliards de dollars d’investissements publics et 18 milliards de dollars d’investissements privés. C’est l’un des terminaux les plus importants du Brésil : 75 000 emplois directs, plus de 110 sociétés implantées dont le raffineur Petrobras, l’un des plus grands groupes pétrochimiques d’Amérique du Sud, qui compte 40 000 salariés sur le seul site de Suape. Le port, qui accueille également des chantiers navals, aspire à devenir un » hub » entre l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie et à multiplier son trafic par 10 d’ici 2030 pour le porter à 90 millions de tonnes.
Communiqué de presse
