Une deuxième rocade ? La solution contre les bouchons selon Jean-Luc Moudenc

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Le périphérique est de plus en plus engorgé. Photo / CTILa hantise des Toulousains ? Les bouchons sur le périphérique. Jean-Luc Moudenc l’a bien compris. Pour désengorger la rocade, il remet au goût du jour le projet de deuxième anneau de circulation. Son groupe, Le Grand Toulouse ensemble, souhaite le lancement d’une étude par le Grand Toulouse, dans le cadre du plan de déplacements urbains.


« La situation du périphérique engorgé ne s’arrange pas ! Il faut faire quelque chose. » Face aux problèmes de la circulation et aux bouchons à répétition, Jean-Luc Moudenc, candidat UMP aux législatives et président du groupe Le Grand Toulouse Ensemble, réclame une étude par la communauté d’agglomérations. « Pour nous, il y a deux solutions à étudier. Un deuxième anneau de rocade qui capterait le trafic de transit, extérieur à la ville. Et le développement de sites d’accueil des transports en commun, bus et train » décrit-il.

Cet anneau de contournement, placé à 15 ou 20 km de Toulouse permettrait de détourner 30 000 véhicules par jour. Lorsque la question de l’environnement se pose, Jean-Luc Moudenc n’hésite pas car « si le trafic est plus fluide, il est moins polluant. » Une solution avantageuse de tous points de vue, selon l’élu.

 

Immobilisme des politiques locaux

Pour le candidat, le constat est simple. « Depuis 2003, il n’y a eu aucune étude. Sauf qu’en neuf ans, il y a eu 200 000 habitants en plus. La hausse du trafic routier est estimée à 60,5% en 2020. » Il regrette que les institutions locales actuelles ne se saisissent pas du problème. D’autant plus que le Plan de déplacements urbains entre en discussion.

« Cette semaine, les Toulousains sont inquiets. Les travaux débutent à Saint Michel, rue Pargaminière et rue Gambetta. L’accès au centre va être bouché. Donc la rocade sera encore plus encombrée » explique Jean-Luc Moudenc.

Même si son idée de deuxième anneau de périphérique ne fait pas le consensus, il persévère et souhaite « qu’on étudie le problème. Dans 10 villes françaises, comme Lille ou Strasbourg, il y a des plans de détournement de la circulation. Pourquoi Toulouse est à la traine ? »

 

Pauline Amiel