« Ni pauvre, ni soumis » continue son combat

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En cette nouvelle journée de mobilisation, le collectif associatif « Ni pauvre, ni soumis » s’est donné rendez vous sur le pont des Catalans ce matin. Distribution de tracts, banderoles fièrement brandies et grands panneaux noirs suspendus au dessus de la Garonne, leurs revendications sur fond jaune et noir ne sont pas passées inaperçues.


Quatrième journée de manifestation pour Toulouse et le collectif « Ni pauvre, ni soumis » reste en première ligne. Depuis la dernière fois, les réclamations restent les mêmes : « Nous attendons de la réforme qu’elle prenne en compte la pénibilité pour les travailleurs handicapés, la réévaluation de l’Allocation aux Adultes Handicapés –AAH – qui se trouve actuellement à 680€, soit en dessous du seuil de pauvreté. Il en va de même pour celle du montant des retraites qui est encore plus faible. » nous explique Emilie Bousquet, salariée de l’Association des Paralysés de France.

Même si  le sénat à voté un amendement ce lundi pour les parents d’enfants lourdement handicapés en leur accordant la retraite à 65 ans, pour Odile Maurin, membre de l’association Handi-Social, « ce n’est pas un effort puisque c’est ce qui existe à l’heure actuelle. Simplement, au lieu de nous mettre à 67 ans, ils nous mettent à 65 ans. » Elle nous rappelle également que « ces parents, à 65 ans, seront fatigués et toucheront une retraite misérable ».

Bilan? Les attentes formulées par les associations et collectifs concernant les personnes handicapées, sont loin d’être remplies et par conséquent, ils « ne lâcheront pas » , comme le rappelle Odile Maurin.

 


Caroline Piquet