A Toulouse, les jeunes militants socialistes battent campagne dans les quartiers populaires

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Les jeunes socialistes tractaient hier dans le quartier d’Empalot. Photo / CTILes militants du mouvement des jeunes socialistes étaient de sortie hier, au quartier Empalot de Toulouse. Accompagnés de Thierry Marchal Beck, président national du MJS, ils avaient pour objectif de diffuser les idées de François Hollande sur la jeunesse.


Des hommes et des femmes en kawais rouges à la sortie du métro Empalot, cela aurait pu paraître bizarre par ce beau temps de mardi après-midi. Pourtant, ce n’était rien d’autre que des jeunes socialistes en campagne. Opération séduction dans les quartiers populaires oblige, les militants ont distribué le programme de leur candidat aux passants. « Ce sont les jeunes des quartiers défavorisés qui vont faire la victoire de François Hollande » explique Thierry Marchal Beck, président du mouvement des jeunes socialistes (MJS), venu à Toulouse soutenir l’équipe de Haute-Garonne.

Comme l’a annoncé François Hollande lundi soir, l’accent est porté sur la jeunesse, seul point sur lequel il veut être jugé à la fin de son mandat s’il est élu. En conséquence, « Faire que les jeunes vivent mieux en 2017 qu’en 2012 » est la nouvelle campagne du MJS. « C’est eux qui ont le plus besoin que les choses changent. Le chômage des jeunes bat des records, surtout pour ceux qui n’ont pas la bonne couleur de peau » déclare Thierry Marchal Beck.

Le « délit de faciès » lors de contrôles de police était d’ailleurs l’autre cheval de bataille abordé hier. Pour y remédier « François Hollande propose de mettre en place des attestations de contrôle d’identité qui obligeront les policiers à en préciser le motif » explique le président du MJS.

En fin de journée, Thierry Marchal Beck, Romain Cujives, conseiller municipal de la ville, et quelques militants, ont visité l’espace des diversités et de la laïcité à Toulouse. L’occasion de montrer « ce que les socialistes sont capables de faire lorsqu’ils sont au pouvoir » souligne Romain Cujives.

 

Coralie Bombail